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 L'Orage (nouvelle du genre fantastique)

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2 participants
AuteurMessage
Emilie
"Championne des idées foireuses en tout genre !!!"
Emilie


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MessageSujet: L'Orage (nouvelle du genre fantastique)   L'Orage (nouvelle du genre fantastique) EmptyLun 29 Mar - 2:43

La vache ça c’est un vieux texte XD

J’ai nettoyée mon disque dur aujourd’hui et sur quoi je suis tombé ? Sur cette très, très vieille nouvelle que j’ai écrite en seconde.

C’était pour le concours de nouvelle du lycée, une copine et moi on s’était inscrite pour se faire bien voir par la prof’ de français. On est arrivé deuxième, la prof’ en questions nous jeté des fleurs après ça…

M’enfin bref je vous la poste, parce que mine de rien, c’est mon deuxième écrit et j’en étais super fière ! lol!

C’est une nouvelle avec des contraintes imposées :
-La nouvelle devait être du genre fantastique (donc à la fin il doit y avoir une double possibilité)
-Il fallait intégrer dans l’histoire la statue d’un petit vieux.

Donc voili, voilou ma nouvelle...




L’orage




Je me trouvais debout devant la pierre tombale sans comprendre ce que je faisais réellement là. J’étais venue assister aux obsèques d’une vieille tante éloignée que j’avais rencontrée lors de rares réunions de famille.
Cette pauvre tante Armelle était morte de chagrin.
Le soir venu, je dormais dans la résidence de la défunte qui aujourd’hui était vide. Le sommeil ne venant pas, je décidais de me lever et de partir explorer les diverses pièces de cette maison qui avait vu disparaître chacun de ses habitants. L’habitation était vaste mais à force d’exploration, je finis par ouvrir la porte d’une chambre. La pièce était grande et on aurait pu penser qu’elle était encore habitée tellement la poussière semblait avoir été faite récemment. Les meubles étaient apparemment encore à leur place et je m’attendais presque à entendre quelqu’un ronfler doucement dans le noir de la pièce. Sans réfléchir et plus par réflexe que par peur je tournais la tête vers le lit. Il était vide. « Étonnant » murmurais-je en soupirant. Je m’avançais quand même dans la pièce de façon prudente et après un court instant de réflexion je décidais de continuer mes investigations dans les divers tiroirs de l’immense bureau qui occupait une grande partie du mur.
Je trouvais rapidement un journal intime et dans un sursaut de curiosité je retournais dans mon lit pour en commencer la lecture. Dés la première page je sus qui en était l’auteur et la propriétaire. C’était celui de mon étrange cousine Delphine, la fille de ma tante Armelle. Je l’avais elle aussi rencontré en de rares occasions.
Je m’installais donc de façon confortable mais au fur et à mesure de ma lecture je sentais un frisson me parcourir.

Ma cousine Delphine, quand elle avait mon âge, était l’une des filles les plus populaires de son lycée. Elle avait la taille fine, le visage ravissant et une peau légèrement bronzée. Elle était de plus très ouverte et sociable, toujours de bonne humeur mais avec un grand sens de la repartie.
Ses bonnes notes lui valaient en plus d’excellentes appréciations de la part de ses professeurs.
Peu après son dix-huitième anniversaire, elle avait malheureusement perdue son père dans des circonstances tragiques. Mais même après ce terrible drame, elle était restée souriante prétextant que pleurer sur les morts ne les ferait pas revenir.
Personne n’avait alors pu se douter de la vérité qui se cachait derrière son sourire, la vérité était qu’elle ne se remettait pas de sa disparition. Elle avait écrit qu’elle avait constamment l’impression de le voir. Elle avait à plusieurs reprises, cru le voir au coin d’une rue, elle avait voulu l’appeler, lui dire « Papa, papa, c’est moi !!Tu ne me reconnais donc pas ??... » Mais elle s’apercevait rapidement de son erreur et retenait souvent des larmes de déceptions. Et au bout d’un certain temps, elle avait cessé de l’imaginer au coin de chaque rue ou bien elle n’y faisait plus attention.
Un jour alors qu’elle rentrait seule chez elle un soir d’orage, elle avait été le seul témoin d’un événement pour le moins étrange.
Elle rentrait en utilisant le chemin habituel quant à travers la pluie et l’obscurité dus au brouillard, elle avait vu sur le trottoir d’en face un vieil homme qui se déplaçait de la démarche incertaine et prudente des vieillards, mais en n’utilisant aucune canne.

Delphine avait alors hésité à traverser pour lui venir en aide mais le son très proche du tonnerre l’en avait dissuadé et elle avait repris sa route d’une démarche sure et rapide. Mais à peine avait elle fait 3 mètres que la foudre s’abattit sur le vieil homme. Elle avait alors couru vers lui dans l’espoir de pouvoir lui venir en aide mais elle ne trouva rien à l’endroit où il se tenait quelque instant plus tôt. Elle avait évidemment regardé plus loin, qui sait l’impact de la foudre avait peut-être projeté le pauvre homme à quelques mètres. Après avoir remonté et redescendu toute la rue elle avait du se rendre à l’évidence : l’homme avait disparu. Elle avait alors demandé de l’aide aux quelques badauds toujours trop curieux qui, malgré la pluie, s’étaient approchés pour voir le trou laissé par la foudre. Aucun d’entre eux n’avait vu un vieil homme seul remonter la rue quelques minutes plus tôt. Ils n’avaient vus personne à part elle. Delphine avait alors réalisé qu’elle était la seule à avoir vu cet homme se déplacer dans la rue.

Un bon samaritain avait alors proposer de la ramener chez elle et ce n’est que le lendemain qu’elle décida de parler à sa mère de cet étrange apparition. Ma tante l’avait alors regardé puis avait posé une main sur son front non pas dans un geste qui se voulait sentimental mais uniquement pour vérifier si elle n’était pas fiévreuse. Après avoir constaté que sa fille avait bien une légère fièvre, elle l’envoya se coucher et mit son hallucination sur le compte d’un délire provoqué par une grippe quelconque sans se soucier de ce que sa fille pensait. Comprenant que personne ne serait disposé à la croire, Delphine avait décidé de retourner dans la rue où elle avait vu cet homme être foudroyé puis disparaître. La seule trace encore visible sur place était le trou laissé par l’éclair lorsqu’il avait touché le sol. Elle chercha d’autres traces, le moindre indice montrant la présence d’un homme à cet endroit, mais elle ne trouva rien. La pluie avait tout emporté et effacé.
Ne désespérant pas, elle avait alors entrepris de frapper à chacune des portes pour savoir si personne ne connaissait ou bien avait simplement vu un vieil homme dans la rue ce soir la. Tous les gens qui lui répondirent lui donnèrent des réponses négatives et elle se résolue à rentrer chez elle sans avoir pu prouver la véracité de ses dires.
Ce n’est qu’une fois dans son lit, frappée par une insomnie comme moi bien plus tard, qu’elle avait eu l’idée de se renseigner et de chercher l’existence d’histoires qui pourraient être similaires à la sienne. Malheureusement pour elle, elle n’avait trouvée aucune histoire réellement semblable. Delphine avait alors commencé à se couper petit à petit de sa famille et de ses amis, utilisant tout son temps libre à effectuer diverses recherches et ne discutant plus que des orages et des disparitions. Elle était alors ancrée dans une idée fixe : trouver une histoire semblable. C’était le genre d’idée qui reste dans votre tête comme une obsession et qui reste et tourne jour après jour, même la nuit sans que rien n’arrive à vous la faire oublier. L’idée n’acceptera de partir que quand votre soif incessante sera étanchée. Car rien excepté la mort ne pourrait vous la faire oublier.

Un jour ses recherches semblèrent enfin payer puisqu’elle découvrit deux histoires semblables à la sienne. La première était dans l’antiquité, Romulus le fondateur de Rome aurait disparu après avoir été frappé par la foudre. La légende racontait qu’il était devenu un dieu. Le deuxième récit était celui d’un homme qui disait avoir perdu toute sa famille après que la foudre se soit abattue sur sa maison. L’homme prétendait avoir vu disparaître sa femme et ses enfants sous ses yeux. Il était aujourd’hui enfermé dans un asile et on le soupçonnait d’avoir assassiner les siens. Comme pour se rassurer, Delphine avait préféré se concentrer sur la mythologie romaine et oublia de façon intentionnelle le récit de cet homme.
Le fait d’avoir découvert des précédents à son histoire lui avait redonné un peu d’espoir et elle avait sur chacun des murs de sa chambre affichée les photocopies de divers articles, ou bien des gravures d’éclairs frappant des maisons, et des villages. Elle avait aussi affiché le plus de renseignements qu’elle avait pu découvrir sur Rome et son fondateur. Elle avait imprimé et photocopié presque un livre entier portant sur la création de Rome pour une vague référence à la disparition de Romulus. Elle avait lu tout les articles et les livres existants sur ce sujet mais elle ne semblait jamais satisfaite des résultats. Elle était déterminée à trouver des réponses satisfaisantes à ses questions. Quelque en soit le prix et le temps que cela lui prendrait.

A la vue de cette inquiétant spectacle sa mère l’avait alors empoigné par les épaules et l’avait secoué pour l’interroger « Mais enfin qu’est ce qu’il t’arrive ma fille ? Enfin mais répond moi !! » Delphine s’était contentée d’hausser les épaules et de marmonner quelques vagues « Rien, laisse moi… » Puis elle était retournée à ses recherches.

Cette disparition l’obsédait et elle avait de plus en plus de mal à trouver le sommeil. Un soir alors qu’elle était en train d’essayer de s’endormir, elle disait avoir vu, de façon très distincte, dans sa chambre plongée dans le noir, le vieil homme. Elle était sûre qu’il la regardait et qu’il était venu pour lui transmettre un message. Elle avait alors redoublé d’efforts dans ses recherches (si cela était vraiment possible…) et avait abandonné toutes autres activités, ne vivant plus que pour ces réponses qu’elle attendait.
En plus de ses insomnie elle avait à présent peur d’aller se coucher, de crainte de revoir le vieil homme dans le noir. Elle ne dormait plus que quant épuisée par ses recherches, elle s’effondrait sur son bureau, la tête sur ses bras. Ses rêves étaient alors remplis d’éclairs, d’orages, d’hommes de l’antiquité, et à chaque fois elle finissait par voir le visage du vieil homme. Elle voyait son visage se refléter dans ses yeux qui lui semblaient vides.
Puis elle se réveillait en sursaut, couverte de sueur et elle se remettait au travail, regrettant d’avoir succombé à la fatigue. Ses yeux étaient cernés par de grandes cernes violettes, elle avait maigri oubliant de manger, trop absorbée par ses recherches.

Elle finit par ne plus rien trouver de nouveau, elle tournait en rond, elle avait déjà lu tout les livres et connaissait tout les récits par cœur.
Delphine avait alors réalisé que la seule piste qu’elle n’avait pas encore exploré était celle de cet homme enfermé à l’asile. Elle prit son courage à deux mains et entreprit d’effectuer diverses recherches sur lui et sur son histoire. Elle refusait toujours de comparer l’histoire de cet homme à la sienne mais c’était la seule piste qui lui restait. Elle finit par découvrir qu’il avait été libéré de la clinique où il était interné et qu’il avait ouvert un petit bistrot à Paris.
Delphine décida de s’y rendre, là-bas elle trouva un petit bar tout ce qu’il y a de plus tranquille. Il avait l’allure de ces vieux bars qu’on ne remarque pas au premier coup d’œil même si l’on habite tout prés si bien qu’elle était passée devant plusieurs fois avant d’enfin le trouver. C’était ce genre bar dont on peut ignorer l’existence jusqu'à ce qu’un jour on soit obligé d’y entrer
Une fois qu’elle fut arrivée devant, Delphine remarqua que la vitre avait été changée récemment, elle sentit qu’elle posait les pieds sur plusieurs bouts de verre oubliés là par le gérant. Cette vitre avait été cassée puis remplacée. Elle haussa distraitement les épaules, qu’est ce qu’une vitre brisée pouvait bien apporter aux réponses qu’elle cherchait?
Alors qu’elle regardait à travers les portes vitrées du bistrot rempli de personnes âgées qui étaient sans doute des habitués, elle tourna la tête et vit la statue à travers la vitre. C’était une statue normale, elle représentait un vieil homme habillé en serveur. La vue de cette statue n’était pas terrifiante en soit mais pourtant elle sentit un frisson la parcourir. Cette statue dégageait quelque chose d’étrange, presque d’inquiétant. Le visage de l’homme était d’un réalisme saisissant, les yeux avaient était peints dans une couleur qui semblait hésiter entre le vert et le bleu, les sourcils buissonneux et imposants avaient été blanchis et le chapeau qu’il portait semblait cacher une nette calvitie. Alors qu’elle s’en approchait doucement elle remarqua que la statue était abîmée. La peinture était craquelée à certains endroits, comme si elle était restée sous la pluie plusieurs nuits de suite. Et bizarrement, elle était boulonnée au sol comme si le propriétaire avait eu peur que quelqu’un décide de la lui voler. Mais qui voudrait voler la statue d’un vieux serveur tout abîmé ?
Mais c’est alors qu’elle regarda de nouveau le visage de cette statue qu’elle remarqua avec horreur qu’il était semblable au visage de l’homme qui hantait ses rêves depuis plusieurs mois déjà…
Il n’y avait aucun doute possible, la statue et le vieil homme ne pouvait faire qu’un. Il était évident pour elle que la personne qui avait crée cette statue avait pris le vieil homme pour modèle…
Delphine laissa de coté ces questions et entra dans le restaurant. Les murs blancs étaient sales et virés au gris, ils étaient recouverts de plusieurs photos (la plupart en noir et blanc). La taille et la qualité des photos variées selon l’époque à laquelle elles avaient étaient prises. Parmi toutes les photographies affichées, une seule retint particulièrement son attention. C’était une vieille photo en noir et blanc représentant deux hommes devant le bistrot, ils posaient à coté du mannequin et Delphine remarqua qu’il semblait moins endommager. Mais le plus frappant était les hommes qui posaient sur cette photo. Le premier était le patron du bistrot, elle avait vu plusieurs photos de lui lors de ses recherches. Le second semblait être un de ses amis. Il posait tout les deux à côté de la statue et ce dernier semblait fier de la place que la statue semblait occuper, Delphine supposa à juste titre qu’il devait en être l’auteur. Mais il n’y avait plus de doute pour elle que le visage donné à cette statue était le même que celui qu’elle avait vu disparaître sous la pluie ce soir là. Elle ferma les yeux un instant refusant de voir une nouvelle fois son visage. Alors qu’elle gardait les yeux fermés elle tenta de se concentrer, il fallait qu’elle regarde une nouvelle fois cette photographie!
A force d’auto persuasion elle finit par réussir à ouvrir un œil tout doucement, puis elle ouvrit l’autre comme si elle venait de se réveiller. Elle regarda et analysa alors un peu mieux la photographie. C’était bien le même visage que dans ses souvenirs et dans ses rêves. Delphine vit que la statue semblait neuve. Elle n’avait pas encore perdue sa couleur et n’était pas encore abîmée comme aujourd’hui…
Elle fut alors intriguée par un détail étrange, en regardant plus attentivement les pieds la statue, Delphine vit qu’ils semblaient avoir bouger. Elle crut à une illusion et elle se retourna pour voir la véritable statue. N’arrivant pas à y croire elle fit plusieurs allers-retours pour pouvoir comparer la statue et son double sur papier. Elle dut bien reconnaître que si on y prêtait attention, il était clair que les pieds de la statue avaient bougé de quelques centimètres entre le moment où cette photo avait été prise et aujourd’hui. Pendant un instant elle supposa que cela était du aux dégradations qu’elle avait subi mais l’écart était beaucoup trop important. Elle était toujours dans le restaurant mais toutes ces émotions lui firent tourner la tête et elle vit des taches noires apparaître devant ses yeux. Elle s’écroula sur le sol du restaurant.

Lorsqu’elle ouvrit de nouveau les yeux, Delphine était allongée sur le sol en carreaux froids du restaurant, elle voyait une photo devant elle la photographie de cet homme dont l’histoire lui faisait peur. La photographie semblait bouger et lui parlait et elle s’aperçût finalement que ce n’était pas une photo mais bel et bien l’homme lui-même. Il était penché sur elle et avait un regard soucieux. Allongée sur le sol Delphine avait froid et elle se releva rapidement. Elle sortit rapidement du restaurant et ne jeta pas un regard en arrière. Mais elle sentit les yeux de cet homme se poser sur elle alors qu’elle s’éloignait du restaurant à vive allure…

Pendant plusieurs jours elle ne pensa plus qu’à cet incident, elle se posait toujours la question du pourquoi ? Pourquoi avait-elle cru voir un homme ce soir là alors qu’en réalité c’était une statue ? Elle aurait pourtant pu jurer qu’elle avait vue cet homme marcher le soir de l’orage…
Et les statues ne marchent pas, c’est bien connu...
Elle eu bientôt des réponses satisfaisantes à ses questions quand l’homme vint la voir de lui-même. Il lui expliqua que la statue du vieil homme était en réalité un cadeau de la part d’un de ses vieux amis. Il lui avait un jour offert la statue du serveur, lui-même n’aimait pas cette statue qu’il trouvait étrange mais il l’avait accepté pour ne pas blesser son ami…

Et c’est par un soir d’orage qu’il avait entendu la vitre de son restaurant être brisé. Il avait accouru et il avait pu constater que la fameuse statue avait disparu de son emplacement. Il ne s’en était pas soucié et avait supposé que des gens avait brisé la vitre pour voler la statue.
Il était donc rentré chez lui et avait vu de ses yeux un éclair s’abattre sur sa maison, il avait alors couru chez lui et n’avait trouvé personne, sa femme et ses enfants avait disparu Il n’avait retrouvé que la statue devant la porte d’entrée. Anéanti par ce drame il avait été incapable d’expliquer ce qui s’était passé et après plusieurs mois avait décidé de fuir et de venir s’installer ici. Il avait cherché à laisser cette horrible statue car il était persuadé qu’elle était liée à la disparition de sa famille. Seulement où qu’il aille et quoi qu’il fasse il retrouvait cette statue devant sa porte, comme si elle le poursuivait ou bien comme si quelqu’un l’avait sciemment déposé.
Il s’était résolu à la garder avec lui mais il avait à plusieurs reprises retrouvé une nouvelle fois la vitre de son restaurant brisée et sa statue envolée. Il espérait à chaque fois qu’elle ne reviendrait plus mais à chaque fois il l’a retrouvé devant sa porte…
Il avait alors boulonné la statue au sol et en espérant que ça dissuaderait les forces ou les personnes qui la faisaient se déplacer…

Après que l’homme soit reparti, Delphine fut soulagée car elle avait trouvé des réponses satisfaisantes à plusieurs de ses questions obsessionnelles. Et pour une fois depuis plusieurs mois elle réussit à dormir de façon tranquille et sereine.

Ce n’est que le lendemain alors qu’elle écoutait la météo qu’elle eu l’étrange sensation que quelque chose allait arriver, elle sentait comme une chape de plomb posée sur sa poitrine et ressentait cette étrange impression, celle que l’on ressent quant on sait qu’il va se passer quelque chose prochainement même si l’on ignore de quoi il s’agit et quand cela aura lieu…

J’avais beaucoup de mal à lire la suite tellement l’écriture de ma cousine s’était alors dégradée, elle semblait écrire plus vite, oubliant des mots, en barrant d’autres. Son écriture était devenue irrégulière, elle semblait avoir écrit de façon énorme sur une page alors que sur la page suivante elle avait écrit de façon si petite que je n’arrivais pas à lire… Mais voila ce que j’ai quand même réussi à déchiffrer:

La sensation ne l’avait toujours pas quitté, au contraire il lui semblait qu’elle avait augmenté avec le temps, le poids sur sa poitrine était parfois tellement fort qu’elle n’arrivait plus a respirer et elle regardait sans cesse vers l’horizon en espérant voir arriver cette ‘‘menace’’ qu’elle avait fini par espérer ne supportant plus d’attendre. A nouveau, elle n’arrivait plus à dormir, le poids devenant tellement lourd qu’elle avait peur de s’étouffer dans son sommeil. Il lui semblait qu’enfin son calvaire prenait fin lorsqu’elle apprit qu’un nouvel orage allait bientôt frapper la région. Lorsqu’ elle avait appris ça, le poids avait diminué mais il n’avait pas disparu. Elle en était à présent persuadée que l’évènement qu’elle attendait était lié à l’orage et elle savait qu’après cela elle aurait toutes ses réponses.

Elle avait cessé d’écrire à ce moment là mais je connaissais la suite et la fin par ma mère.

Ma cousine avait donc appris qu’un nouvel orage aller bientôt éclater et le soir même ou celui-ci devait avoir lieu elle était allée, elle ignorait comment, devant ce bistrot et avait constaté avec horreur que la vitre avait été brisée et que la statue avait une nouvelle fois disparu…
Après avoir réalisé où elle se trouvait, elle pressa le pas et rentra chez elle avec la désagréable impression d’être suivie et observée. Elle sentait d’étranges frissons lui parcourir la nuque et sans même s’en rendre compte elle se mit à courir. Sa mère qui s’était inquiétée de ne pas la voir revenir était sortie dans l’espoir de la voir arriver, elle avait alors vu sa fille arriver en courant sous la pluie et l’orage et aurait pu jurer avoir vu un ombre passer prés d’elle. Delphine n’était plus qu’à quelque mètres de sa maison mais elle avait toujours cette impression elle ne ralentit donc pas. Ma tante vit un éclair qui frappa sa fille de plein fouet !
Elle se précipita vers elle mais à l’endroit où elle se tenait, elle ne trouva que la statue d’un vieil homme habillé en serveur.
Quant elle racontât son étrange histoire, personne ne l’a cru. Elle mourut quelque mois plus tard, et tout le monde avait la certitude qu’elle était folle…



FIN
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MessageSujet: Re: L'Orage (nouvelle du genre fantastique)   L'Orage (nouvelle du genre fantastique) EmptyVen 30 Juil - 14:16

Je comme avec dix plombes de retard et je m'excuse Embarassed

Alors Ma chère Milie, j'ai adoré cette nouvelle, l'idée en est très bien trouvée, je te tire mon chapeau hug Après bien sûr faut aimer le fantastique XD L'histoire de la statue est bien intégrée et l'obsession de la cousine est très bien rapportée.

Alors Milie, quand reprendras-tu ton parcours sur les traces de Mérimée ? geek (oui cette histoire de staute m'a fait penser à La Vénus d'Ile. En tout cas si tu as un jour une idée pour écrire sur ce genre là, moi je suis pas contre mred

Encore bravo à toi et mille mercis de nous l'avoir postée hug
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