Ground Zero [CSI:NY, RP-FIC]-> Part 3

C'est aujourd'hui. Ça y est. La cérémonie de Ground Zero va avoir lieu dans la journée. Pour le moment nous ne sommes encore que le matin. Mais la journée risque de passer à la fois autant rapidement que lentement : rapidement jusqu'à la cérémonie, et lentement pendant. Je risque fortement de revenir à moitié éveillé, en raison de ce que je vais avoir vécus au niveau émotionnel. Je m'attends à subir la torture psychologique la plus pénible que je n'aurai pas eu depuis un an. Revivre cette histoire, minutes pour minutes est sans doute une épreuve plus qu'un moment de silence. Comment ça fonctionne? C'est plutôt simple : d'abord, on nous donne une rose, pour déposer au pied de la muraille à laquelle les milliers de noms y sont inscrits. Par la suite, il y a un discours, de la part de plusieurs personnes, et aussi du président, qui viens déposer une couronne de fleurs sur un pied devant la muraille. Il y aura quelques minutes de silence, des pleurs, des souvenirs et des cauchmars. Mais je crois que ce sera plus un moment cauchemardesque qu'un moment de souvenir, car toutes ces vies détruites n'ont pas été enlevé de la terre par amour, mais bien par haine. Les gens s'en souviendrons longtemps, autant avant qu'après la mort, et cet événement restera en mémoire et dans le coeur des New Yorkais pendant plusieurs décennies avant d'être finallement oublié, comme les autres attentats, même s'il faut souligner la mort de ces inocente personnes, qui n'ont jamais demandé de mourir dans de telles conditions.

Enfin, je pense déjà à ça alors que je suis encore dans mon lit, aux côtés de Stella. Je n'ai pas dormi de la nuit, je n'en ai pas été capable. J'avais trop de souvenirs qui me chamboulais la mémoire. Par chance, elle ne m'a pas vu verser ces quelques larmes en plein millieux de la nuit, alors que je repensais à Claire. J'ai parfoit l'impression d'être un boulet en ce mois de septembre. Mais je sais qu'après, je me sentirai mieux, ce n'est qu'une épreuve difficile à passer, comme à tous les ans... Je me suis assis. Je n'en pouvais plus d'être couché, de toutes manières je savais que je ne dormirais pas, même si je prendrais n'importe quel des positions inimaginable. Je réfléchissais. Je regardais de temps en temps Stella qui semblais dormir, si elle ne faisait pas semblant, parce que la seule chose que je peux voir dans la noirceur de la nuit en ce trois heures trente du matin, c'est ses yeux qui semblent être fermés.

La routine commence à être lourde par moment. J'aimerais bien changer les choses des fois. La cérémonie... le travail... la vie en générale.... Par chance j'ai Stella qui est en train de changer ma vie et de la rendre dans un tout nouveau sens. J'ai maintenant quelqu'un dans ma vie, avec qui je peux conter, et j'en suis heureux. Elle me soutient, m'aide, m'encourage, et il y a rien de mieux que ça pour guérir d'un deuil à moitié digéré. Je dis à moitié, puisque j'ai la conviction que Claire est morte, mais que dans l'autre sens, si je n'ai pas son corps, je ne peux rien confirmer, et c'est pour ça que je n'arrive pas à faire mon deuil... je ne peux donc pas aller voir ma femme au cimetière... lui parler de mes journées, lui apporter des fleurs.... ce sont des choses qui sont impossible à faire puisqu'elle n'y est pas enterré.

Enfin, j'ai finis par me lever. J'en avais marre de rester assis à contempler le cadran et de voir les secondes et les minutes passer aussi lentement. Je suis allé dans le salon. J'espèrais ne pas avoir fais de bruit, parce que je ne voulais pas réveiller Stella, elle qui a besoin de sommeil en raison de sa blessure au bras. Elle a besoin de repos.

Je me suis assis sur le canapé et je regardais la télé, fermé. Je ne veux pas l'ouvrir, puisqu'à cette heure, il n'y a pas grand chose de bon sur les nombreuses chaînes de disponible à new York. Je crois que je vais me faire un café, ou du moin quelque chose pour me réveiller davantage que je ne le suis déjà. Peut-être que je me ferais quelque chose de différent, pour changer, comme un chocolat chaud ou un thé. Je ne le sais pas, en fait je ne sais pas trop ce que je vais faire aujourd'hui. Une chose est sûr... je dois me mettre dans un style vestimentaire convenable pour l'occasion. La cravate va donc être de mise.... Stella ne va peut-être pas apprécier, mais je m'en sens obligé.

J'ai décidé de me faire un thé. Je ne suis pas d'humeur pour un café, même si un café noir avec deux sucres m'aurait remis sur pied assez rapidement. De mes yeux fatigués, je regarde ma tasse remplit de cette élexir à demi-réconfortante tout en la tournant un peu et silencieusement. Je soupirais par moment, comme je faisais autre chose par d'autre, comme me gratter les yeux de mon pouce et mon index, ou me frotter les cheveux qui sont vraisemblablement dans les airs dans tous les sens....

Je me sens à la fois seul, mais aussi content de l'être, même si l'envie d'avoir un epeu de compagnie se fait ressentir par moment. Je prends le temps de réfléchir à des choses que je ne peux pas penserquand je suis au boulot. Je dit boulot, parce qu'en général, à ces heures, je serais en train de travailler. Mais ce n'est pas le cas. Je prend soin de Stella. Je ne veux pas la laisser seul, et donc j'ai décidé deprendre quelques jours de congés. Ça lui fera du bien, autant à elle qu'à moi....

Il est maintenant quatre heures du matin. Je ne sais toujours pas comment j'ai fais pour arriver à tenir sans devenir fou. Je me suis fais deux cafés après le thé que j'ai but trente minutes plus tôt. Je tente de me réveiller, mais je n'y arrive pas malgré toute la caféine que j'ai prit en seulement quinze à vingt minutes. Je suis sur mon second café, en train de fixer le contenu de ma tasse, dans de profondes pensées, la tête légèrement penché vers l'avant, un bras le long de mon corps et l'autre qui tiens la gance de la tasse. Je suis assis à la table, silencieux, je suis dans la lune....

Il faisait noir, très sombre. Je ne voyais rien. Seul mes sens de toucher m'étaient utiles à l'instant présent. Mais j'aurais préféré qu'ils ne le soient pas. Ca me rendait malade et j'avais envie de vomir. Seul mon sens osfalctif m'apporte quelque chose d'agréable. Enfin pour moi là ça ne l'est pas. Dans ce contexte ça ne l'est même pas du tout.

Qu'est ce que je sens ?

Je sens l'eau qui coule sur mes joues. Je sens une peau contre la mienne. Je sens des mains que je trouve beaucoup trop rudes et brusques sur mon corps. Je sens le froid qui passe sous les habits qui ont été soulevé. Je sens le plus grand mal-être imaginable m'envahir. Je sens le manque de l'homme qui est allongé sur le sol. Je sens une haine profonde pour celui qui essaie de prendre sa place.

Mac pourquoi m'as tu abandonné ? Ou plutôt pourquoi tu ne l'as pas fait ? A cause de moi il t'a frappé, battu et mis dans un état...Il t'a peut être même tué... Et c'est ma faute... Je n'aurais aps du me faire belle pour toi ce soir. Oh mon Dieu me voilà nue, sans aucune défence face à cet être abject. Il me force à passer mes bras dans son cou comme si je voulais l'enlacer alors qu'il me répugnait. Il me maintient allongée et moi je pleure. Bientôt je ne pleure plus. Je n'ai qu'une envie : mourir et rejoindre Mac qui l'est surement déjà vu tout le sang qui coulait tout à l'heure. Mais non au lieu de cela je sens cette souillure, je le sens entrer en moi et me prendre ce que je gardais pour Mac, la plus grande preuve d'amour que je réservais à celui que j'aimais en attendant qu'il soit prêt. Puis venait le paroxysme de la souffrance et je rouvrai subitement mes yeux que je maintenais clos comme si ça allait me permettre d'oublier.

Il faisait noir très sombre. Je ne voyais rien pas grand chose. Seuls mes sens de toucher m'étaient utiles à l'instant présent. J'avais froid et j'étais essoufflée. J'essayai de reprendre une respiration plus tranquille et de me calmer. Je me rendis compte que je pleurais encore. La panique avait envahie mon corps. J'essayai de bouger pour savoir ce qui m'attendait.

Il me fallut bien un quart d'heure pour comprendre où j'étais maintenant. Mais j'avais un doute. La place à côté de moi était vide et froide. Mais ça j'aurais dû m'en dotuer. On était le 11 septembre. J'avais mal pour lui. Toute tremblante je me levai. J'étais terrifiée. Ca avait été tellement vraie. Je m'y serais crue... J'enfilai un pull par dessus mon pyjama sachant que s'il ne se couchait pas avec moi je ne me rendormirai pas et que lui ne le pouvais pas. Comme je l'avais deviné il était en train de boire un café. J'entrai dans la pièce. Qu'il ne me remarque pas ne m'étonna pas non plus. Je soupirai. Il était déjà en train de revivre ce qui s'était passé il y a huit ans jour pour jour. Je m'assis près de lui.

-Mac...

Je savais que j'allais me prendre des remontrances. Mais je ne pourrais pas me rendormir seule dans le noir. J'avais peur oui, peur de replonger dans ces cauchemars. Je savais qu'il n'était pas en mesure de me réconforter et que je devais prendre sur moi, mais c'était dur, si dur. Je l'avais déjà tellement fait dans ma vie. Je ne savais pas si j'en avais encore la force.

je ne m'étais même pas posée la qestion de mon aspect physique. Non là à l'immédiat ce n'était pas dans les préoccupations. J'imagine que je devais ressembler à quelqu'un de fatigué avec des cernes et que peut -être même la frayeur se lisait sur mon visage. J'attrapai la cafetière avec l'intention de me servir une tasse puisqu'il y avait très peu de chance que je retourne me coucher.

Par moment j'ai entendu Stella bouger dans le lit. Elle dormait toujours. Je me disais que j'avais eu bien de la chance de ne pas la réveiller, car on réveille souvent quelqu'un seulement en bougeant le lit, en enlevant un certain poid d'un côté, mais ça n'a pas été le cas, Stella dormait toujours....

Dormir...
Qu'elle chance elle a. Elle peut dormir comme elle evut que ça fonctionnerait. Je me couche, et je le sais que je dormirais pas. Que ce soit sur le canapé de la salle de repos au labo, chez moi, chez Stella ou chez quelqu'un d'autre, aucunes de ces endroits me procurerons l'envie de tomber dans un sommeil profond, dit réparateur. Des fois j'ai envie de dormir comme tout le monde, me reposer le corps et l'esprit de la dure journée que j'ai vécu, et enfin tomber dans l'oubli des responsabilité pour entrer dans le monde de l'imaginaire et de l'iréel. Rêver à quelque chose de farfalut, c'est une chose que je voudrais bien voir, du moin que ce ne soit pas un de ces horrible cauchemars sur les attentats et sur ma femme Claire.

Stella...
Elle bouge beaucoup dans le lit. Je me demande bien à quoi elle peut bien rêver pour être aussi agiter. Par contre, le bruit ne semble pas être le simple bruit que l'on entend lorsque quelqu'un se retourne. On dirait qu'elle se débat. Mais elle se débat de quoi ? Sans doute fait-elle un cauchemar ? Un de ces fameux mauvais rêve qui fait que notre sommeil est agité, et que lorsque l'on se réveille le matin, on a l'impression d'avoir passé une nuit blanche. Un de ces fameux moments qui nous empêche de dormir et que nous souhaitons jusqu'à prier dieu de ne plus jamais le revivre ou de ne pas le vivre dans la vrai vie, que se soit pour la première ou une autre fois. Comment peut-on rêver à de telles choses...

Finallement j'entends du bruit. Stella semble s'être réveillé. Malgré ça je fixe toujours el contenus de ma tasse de café. Qu'elle matinée.... j'avais hâte que ce soit terminé. Je me sentais fatigué... fatigué de toujours revivre ça, fatigué par moment d'être vivant.... fatigué de la vie... et pourtant je la vie, je ne me tue pas, et me tuerai jamais. Je vais mourir dans les raisons qui aurons faire que je mourrai, sinon je ne provoquerai pas ma mort. Je ne suis pas suicidaire, même si ce que je vie pourrait le faire croire.

J'entends des pas. Des pas qui ne sont pas loin, ce qui veux dire que Stella s'est apperçu de mon absence dans le lit, et qu'elle s'est levé. Malgré mes pensées j'ai conscience qu'elle est maintenant dans la cuisine. Je me retourne un peu et la regarde : elle va se faire un café. Elle tremble comme une feuille et le pull qu'elle porte me laisse croire qu'elle a eu froid, ou trop chaud dans la nuit... Ce qu'elle a rêvé avait dû être effroyable si elle est dans cet état. Je me suis levé et me suis approché d'elle. Sans la brusquer je l'ai enlacé par derrière et j'ai déposé ma tête sur son épaule droite. Je ne voulais pas lui faire mal, alors j'ai prit le côté où elle n'était pas blessé. Je voulais lui murmurer un "bon matin", mais la seule chose qui est sortit de ma bouche c'est un soupir silencieux : seul de l'air est sortit de ma bouche.

J'étais curieux. D'ailleurs c'est dans ma nature de l'être. Je me demandais c'était quoi ce rêve et pourquoi elle tremblait comme ça. Je voulais savoir et trouver un moyen de pouvoir l'aider. Mais quoi que je voulais dire, ça ne voulait pas sortir. Je ne souriais pas, ne parlais pas, ne riais pas...... Je cherchais réconfort.... Et enlacer Stella me faisait du bien, pace que même si je ne lui dit pas que je l'aime, c'est tout de même une marque d'affection que je lui donne sans hésitation. C'est une chose que j'aime bien faire, autant que donner des calins... Peut-être me donnera-t-elle réponse à mes interrogations, surtout si elle a besoin de parler... car je suis là pour elle, et suis prêt à l'écouter si elle a besoin de se confier...

Le liquide noir coulait lentement dans la tasse. Je n'avais pas beaucoup incliné la cafetière. Comme ma main tremblait j'avais peur d'en renverser sinon. Je tenais la tasse de mon autre main me disant que j'allai arrêter de trembler si je la tenais fermement. Ca marchait seulement pour ma main et non pour le reste de mon corps. Malgré le pull d'hiver que je m'étais permise de prendre dans les affaires de Mac, manière de me rassurer sur le fait que ce n'était qu'un rêve et qu'il était toujours là avec moi, je frissonais à cause du froid.

Je le sentis alors passer ses bras autour de moi. J'aurais aimé que les tremblements de mon corps cessent pour qu'il ne les sente pas. Il posa sa tête sur mon épaule. Je fermai les yeux et peu à peu mon corps se calma au contact de celui de l'être aimé. Dans ses bras je me sentais sereine et en sécurité.

je le revois alors étendu sur le sol, le corps ensanglanté et les larmes remontent à mes yeux. Ma main tremble de nouveau et je repose subitement la cafetière pour pas en mettre de partout. Je me retourne vers lui et passe mes bras autour de son cou même si je sens que ça me tire à ma plaie. Cette douleur physique n'est rien comparée à celle que j'ai dans mon esprit.

-Oh Mac... Murmurai-je entre deux sanglots.

Et dire qu'ajourd'hui c'est moi qui aurait dû être là pour lui et non pas l'inverse. Il allait avoir besoin de moi, de mon soutien mais allais-je être en état de le soutenir dans ce moment difficile ? Actuellement j'en doutais mais d'ici la cérémonie ça irait sans doute mieux... Il fallait l'espérer.

Je repense à ce cauchemar et la scène redéfile en boucle dans ma tête. Mais je ne veux pas lui raconter, pas maintenant je ne veux pas qu'il s'inquiéte pour moi alors que c'est le jour le plus dur de l'année pour lui. Je reste donc silencieuse me serrnant contre lui attendant que les larmes cessent de perler sur mes joues. Je ne veux pas être faible, pas le 11 septembre, je dois le faire... pour lui !

Finalement ça se calme un oeu mais j'ai toujours aussi froid. Je voudrais pouvoir dormir comme hier. Dans ses bras en sécurité, apaisée parce que lui aussi avait toruvé le sommeil j'avais extraordinairement bien dormi. Je m'attendais pour tant à des cauchemars. Mais je n'avais pas tord pusqu'il étaient arrivé, seulement en décalé. Je me mordai la lèvre et cali mon visage contre sa nuque. Mes lèvres avaient seulement effleurées sa peau et pourtant cela me fit un bien fou. Je sentais sa chaleur et je savais que j'avais seulement rêvé. Mais c'était difficile de me convaincre que le reste n'avait pas eu lieu tellement les sensations avaient semblées réelles.

L'ayant enlacé, je n'ai pas bougé. Stella s'emble s'être calmé. Je suis content dans un sens, parce que je ne l'aime pas la voir si triste. Cette femme mérite la beauté et le bonheur, et non la peur et la fatigue. Je veux la voir heureuse, souriante... je veux pouvoir resentir sa joie quand je la vois, lui parle, la taquine. J'aime la voir rire, blaguer et voir cette bonne humeur qui est si contagieux quand elle est proche de vous.... Je la sens si nerveuse.... Ce n'est pas ma Stella de l'habitude... Celle que j'ai connu, si forte et déterminé... Je la sens si fragile ce matin.... Ca m'inquiete.

Elle s'est remise à trembler et je crois qu'elle a commencé à pleurer. Je ne sais pas ce qui se passe... tout ce que je sais, c'est que son sommeil a été agité, même je dirait très agité. La pauvre, cette souffrance psychologique la rend vulnérable... mais je suis là. Je serai là pour l'aider, la soutenir. Je vais faire en sorte qu'elle se sente mieux, qu'elle puisse enfin vivre comme autrefois, même si ces souvenirs la hanterait encore et encore. Je sais comment faire pour lui faire changer les idées, et je suis certain qu'elle va aimer passer du temps en ma compagnie.

Elle s'est retourné et m'a enlacé par le cou, tout en continuant de pleurer. Elle doit souffrir le martyre vu qu'elle s'est déplacer le bras au point de tirer sur sa blessure. Je lui fait des caresse dans le dos, je tente de la calmer. Même si mon coeur est présentement en pleur et en douleur, je crois que le sien est secoué, et a besoin de réconfort. Je me dois de lui montrer que je suis là, et que je ne partirai pas.

Ça lui ferait tellemenr plaisir je crois de m'entendre dire ça, que je crois que pour la remettre sur pied je vais le faire. Je vais lui montrer que je suis capable de changer et de m'adapter, et que c'est aujourd'hui, en ce 11 septembre, que je vais débuter ma nouvelle vie avec celle que j'aime. Je devrai faire une croix sur Claire, sur la cérémonie, mais si c'est pour pouvoir oublier la souffrance et vivre à nouveau, alors je suis prêt à tout pour y parvenir. J'hésitais, mais je suis finallement parvenus à le dire après plusieurs reprises.

-...Explique-moi ce que tu as... ce qui ne va pas... t... tu as fait un cauchemar...?

D'un sens, ça me faisais un grand bien qu'elle soit là, en pleur, car ça me permet d'oublier la cérémonie pendant de brefs instants, et ça e soulageais de certains maux que j'ai à l'esprit et à l'âme. Je tente de la consoler... je fais de mon mieux, mais ne sachant pas ce qu'était ce cauchemar si c'était pour cette raison qu'elle pleurait, je ne pouvais pas vraiment l'aider.

-Ça va aller... chut.... je suis là.... je suis là pour toi....

Elle s'est mit la tête dans le creux de mon cou. Je sentais son souffle chaud effleurer ma peau et ça me faisait quelques petits frissons. Je la bercais un peu. On m'a toujours dit que ça apaisait les gens, à n'importe quel âge....

Ses mots me firent un bien fou, l'entre dire lui-même qu'il était là, même si je le savais, me rassurait et me réconfortait. Même si je les sentais toujours prêtes à couler les larmes restaient mainteant dans mes yeux et ma respiration redevenait régulère petit à petit. Il me berçait et peu à peu je reprenais le contrôle de mon corps et des tremblements qui le parcouraient.

Ce fut avec retard, mais mon cerveau n'alysait pes les choses de manière logique en ces instants de déroutement psycologique, que je percutai qu'il m'avait dit "tu". Une boule au creux de mon ventre se forma. Je ne sais pas exactement de quoi. Peut-être un petit peu d'angoisse à cause de la peur qu'il se force pour moi ce que je ne voulais surtout pas , à laquelle s'ajoutait en plus grande partie ce désir de lui. Pourquoi avais-je l'impression que lui n'y avait même pas pensé ? A cause de Grand Zéro. Je savais que toutes ses pensées étaient tournées vers la cérémonie et ce deuis des jours maintenant.

Je reculai la tête pour le regarder. Mes yeux brillaient encore surement mais il n'étaient plus embués de larmes comme quelques minutes auparavant. Mon regard se perdit dans ses yeux bleus-gris. Je ne savais pas quoi répondre. Il m'avait tutoyé et ça avait presque semblé naturel. Il y avait eu une hésitation mais je préférais penser que c'était sur la manière de me dire les choses mais peut-être que je me trompais...

Il se faisait tant de souci pour moi et je savais ce qu'il pouvait ressentir. C'est ce que j'avais vécu pendant ces huit années de manièer croissante comme je m'attachais de plue en plus à lui. Et combien mon impuissance face à sa souffrance m'avait fait souffrir je m'en souvenai. Je comprenais tout à fait ce qu'il pouvait ressentir là à l'instant présent ; ce que je lisais dans ses yeux me disaient que je ne me trompais pas. Il fallait que je lui dise. Je savais ce que c'était de devoir affronter le mutisme de quelqu'un que l'on voulait aider mais qui refusait de dire ce qui lui posait problème. Oui jevoulais lui dire et j'allais le faire.

-Je... Oui c'est un cauchemar... Dis-je dans un souffle.

Je cherchai à continuer mais j'avais peur de trop l'inquiéter alors je cherchais mes mots. Au fond je savais que le dire, dire qu'au fond ce n'était qu'un mauvais rêve allait m'aider à revenir à la réalité de ce qui avait vraiment eu lieu même si je savais que ça ne suffirait pas.

-J'ai... Ja'i rêvé qu'il... Qu'il t'avait tué et je ...

Un sanglot me coupa, les images défilaient dans ma tête. Je ne pouvais quasiment rien faire pour les empêcher. Mais je le regardais lui, bien vivant en face de moi. Ca m'aidait. Doucement ma main remonta dans ses cheveux et je me mis à joeur avec l'une de ses mèches. Je voulais oublier ce qui s'était passé ce soir là, oublier ce qui aurait pu se passer et ne penser plus qu'à lui et à notre amour.

-J'ai aussi rêvé qu'il m'avait vi...

Je me mordis la lèvre n'arrivant pas à le dire. C'était trop dur et seule la première syllabe de ce mot sortit de ma bouche. Mais je compris à sa réaction qu'il avait compris. Je m'en voulais d'être si faible alors que lui avait besoin de moi, que c'était l'un des rares moments de l'années où il était vulnérable et je ne pouvais même pas faire ça pour lui : être forte.

-Oh Mac... Ca semblait si vrai... J'ai encore l'impression qu'il est en moi, le goût de ses lèvres sur les miennes et...

Je ne pouvais pas continuer de décrire ce que je ressentais. Il aurait fallu plus que des mots pour le faire. C'était un mélange des impressions du cauchemar mais aussi de ce qui s'était vraiment passé le neuf septembre. Je frissonai rien qu'à cette pensée car elle était automatiquement suivi d'une série d'impressions similaires : ses lèvres sur les miennes, sur mon oreille, dans mon cou me faisant un suçon que j'avais encore hier soir ,je l'avais vu dans le miroir, ses mains sur mon corps, tout mon corps et en particulier mes seins. Non seul Mac avait le droit à toutes ces choses même si pour l'instnat il n'avait pas le coeur à ça. Personne d'autre ne pouvait me toucher de cette manière. Il était le seul à pouvoir me guérir de ces impressions, me les faire oublier en en créant de nouvelles qui elles renverraient à de bons souvenirs, des moments de plaisir, des moments qui seront seulement les nôtres à tous les deux.

Au tout début, je crois qu'elle n'a pas comprit que je l'avais tutoyé. C'est après quelques secondes ou minutes qu'elle a finallement percuté. Elle m'a regardé, et en voyant ses yeux encore un peu brillant, j'ai sourit. Un de ces fameux petits sourirs que l'on aime tant voir, et que l'on aimerais même goûter....

Je crois qu'elle portait un de mes pulls. Elle était magnifique avec. Je le pensais vraiment, elle était ravissante même. Ça le lui allait très bien. Même s'il était un peu grand pour elle... je suis sûr que ça doit la garder au chaud. Sinon je vais me débrouiller pour qu'elle n'ait pas froid...

Elle commence alors à m'expliquer son mauvais rêve, comme quoi on m'aurait tué et qu'elle se serait fait violer... J'ai rapidement compris que c'était un cauchemar probabalment relié à la peur de me perdre et aussi aux événements d'il y a deux jours. Elle n'a pas réussi à terminer sa phrase et elle a commencé à sangloter. Je me suis approché et je l'ai embrassé. J'allais lui enlever le mauvais goût qu'elle avait en raison de ce rêve effroyable. Elle avait besoin que je la vide de ces pensés... je ne connais qu'un seul moyen....

J'ai levé une de mes mains, et j'ai caressé la peau douce de sa joue. De l'autre main je l'ai prise par la taille et je l'ai raproché de moi. J'ai arrêté un moment et l'a regardé. Son suçons parraissait encore un peu... alors je l'ai embrassé. J'ai embrassé son cou, son oreille... Je voulais qu'elle se sente bien, et qu'elle n'ait plus ce dégoût qu'elle ressentait. Ma main a tranquillement quitté sa joue pour aller rejoindre mon autre dans son dos qui lui faisait des caresses pendant que je poursuivait les baisers.

Le sentiment que je ressentais à ce moment... J'ai eu une soudaine envie.... J'avais comme des papillons dans l'estomac, qui était plus agréable que désagréable. Un sorte de boule au bas-ventre. Je ne saurais le décrire plus précisément, car il faut le vivre pour savoir ce que c'est... Comme de petits chatouillement ou des piquotements....

Ce regard, ce visage, ce sourire, ces lèvres... Non ma grande Calme toi Stella ! Je me sentais fondre sous ce petit sourire qu'il me faisait et ça me réchauffa le coeur qui en avait bien besoin.

C'est alors qu'il prit mes lèvres. Tout doucement. Il avait dû lire en moi, ce n'était pas possible autrement. Je me sentis fondre de l'interueur. Qu'est-ce que cette sensation était agréable... Ses lèvres sur les miennes... A la fin de ce baiser je répondis au sien. Mes lèvres étaient comme aimantées aux siennes ; une fois qu'on les en avait approchées il était difficile de les en séparer.

Je sentis alors sa main sur ma joue. Je sentis un frisson me parcourir alors qu'il m'attrapait par la taille et avec délicatesse me rapprochait de lui. Instinctivement je me collai à lui sans même vraiment contrôler mes mouvements. Encore une fois osn regard me transperce. Je plonge mes yeux dans les siens et m'y noie. Soudainement le contact visuel est rompu et je sens alors ses lèvres sur mon oreille puis elle descend dans mon cou là où je... Un nouveau frisson me parcourut tout le corps. Il était si doux et... Je rejetai légèrement la tête en arrière pour meiux lui offrir mon cou. Un certain bien-être venait de m'envahir et je ne pensais plus aux horreurs de mon cauchemar et des événements de l'avant-veille.

Sa deuxième main rejoint la première dans mon dos et elles me le caressent. Je garde mes paupières closes savourant chacun de ses gestes. Je voulais garder ce moment en mémoire. M'en souvenir et chasser les mauvais. Remplacer le malheur par le bonheur. Oui j'étais heureuse. Mac était si... Des pensées se bousculèrent alors dans mon esprit. Il semblait agir si spontanément... Je devais avouer que je ne m'y attendais pas. Je pensais devori encore attendre même si ça ne me gênait pas au fond. Se forçait-il à cause de ce que je lui avais dit à l'hôpital?

Non faire passer autant d'amour... Ce n'était pas possible d'obtenir un tel effet en se forçant... Ces gestes avaient réveillé un désir que j'essayais de laisser dormir même depuis ces trois jours que j'étais avec lui, un fantasme que j'avais depuis si longtemps. Je ne savais pas quoi faire : je ne voulais pas que ça s'arrête mais en même temps je savais que si ça continuait j'allais devenir incontrôlable et que lui ne pensait peut être pas si loin.

-Mac... Je... Tu es sûr de ce que tu fais ? Murmurai-je à son oreille.

Je crois que j'ai parvenu à la calmer un peu et je crois que les petits gestes que je fais lui font du bien. D'ailleurs, j'ai pu le confirmer lorsque j'ai vu qu'elle m'offrait davantage son cou, me laissant plus de place pour l'embrasser. Cette peau si douce... je me débrouille pour embrasser l'endroit ou l'idiot de voleur lui avait fait un suçons. J'y allait doucement, de manière à effleurer, à chatouiller cette peau sensible, sans lui faire mal. Je montais un peu, pour déposer d'autres petits baisers, juste en dessous de l'oreille.

La boule s'est répandu dans tout mon corps. J'avais l'impression d'avoir prit trois mois de sommeil en quelques secondes. Je me sentais en pleine forme, et j'avais l'impression que j'allais sauter tellement haut que je sortirais de l'appartement par le toit. J'avais tellement envie de la serrer contre moi et de l'embrasser, que j'ai exausé mes envies qui étaient si forte que par moment j'augmentais le rythme et allais un peu plus vite. Mais je ne voulais pas non plus brusquer les choses et j'étais tout de même hésitant à passer à l'étape supérieur. Mais je veux faire le pas. Comme j'ai déjà dis à Stella lorsque j'allais sortir pour une soirée avec "Rose", la dame du restaurant, "je crois qu'il est temps", et c'est ce que je pense encore aujourd'hui. Il est temps que je me remette à vivre comme autrefois.

Mes mains se sont fait plus baladeuse et se sont faufilé sous le pull et le haut de pyjama de Stella, pour recommencer les caresses mais en ayant un contacte directe sur sa peau. Je la pousse pour l'accoter doucement contre le contoire, un peu plus loin des cafés et je ne bouge plus. Je réalise ce que je m'apprête à faire. J'ai peur de trahir mon mariage.... j'ai peur de ne pas respecter les conditions que j'ai pourtant prêté serment quand je me suis marié avec Claire... Mais qu'est-ce que je me dis là... Claire n'est plus et donc le mariage est rompu... Je suis libre... libre de faire ce que je veux avec qui je désir. L'envie y est, il est trop tard pour reculer, je dois aller de l'avant et non faire un pas en arrière.

Puis elle me demande si je savais ce que je faisais. J'étais prêt, je voulais bien le faire. Mais était-elle prête ? J'ai sentit l'inquietude me monter au cerveau. Peut-être que je vais trop vite, peut-être suis-je trop brusque ? Je devrais peut-être arrêter.... peut-être que ça la rend nerveuse ? Je n'ai toujours pas bougé.... je reste, la tête collé à la sienne, le menton sur son épaule, je l'enlace toujours, collé contre elle comme jamais aussi proche auparavant. Je décide de dire quelque chose, qui est différent que la fameuse question de "vous n'êtes pas prête?", car je la sentait prête, sans quoi elle m'aurait repoussé, et elle ne l'a pas fait.

-Ne t'inquiète pas....

Je me suis reculé la tête pour la regarder avec des yeux tendre. Je crois qu'elle pourrait y lire mon désir soudain. Je l'ai embrassé sur la bouche. On pouvait entendre le bruit du contacte des lèvres lorsqu'on se séparait l'un à l'autre. C'était magique....

-Je sais ce que je fais.... je t'assure...

Et je recommence doucement et lentement les mouvements que j'avais arrêtés. J'ai commencé par lui caresser le dos, tout en la regardant avec une petit sourir qui pouvait lui permettre de lire mes inttentions, puis je me suis rapproché de son visage et j'ai saisi ses lèvres. C'est qu'essouflé qu'on a dû se séparer...

Qu'est-ce qu'il était doux. Il parsemait ses baisers sur mon coup avec une légèreté que je n'avais jamais vu chez un homme. Ca me faisait complètement craquer et je découvrai qu'avec lui et sa douceur, les baisers dans le cou et même sur l'oreille comme il l'avait fait ça allait devenir mon point faible et quelque chose me disait qu'il n'aurait pas de mal à le deviner.

Je n'avais plus du tout froid loin de là. Au contraire je trouvais que la température avait soudainement augmenté et j'avais chaud. C'était surement en partie à cause de ce désir qui s'était répandu à travers tout mon corps, il me consumait de l'intérieur. Le pull de Mac en était devenu de trop et j'avais hâte qu'il me l'enlève. Je sentis alors un peu d'air sur la peau du bas de mon dos et de mon ventre et presqu'aussitôt mes mains de Mac vinrent s'y poser m'apportant chaleur et délicatesse. Ses mains étaient si douces... Le bout de ses doigts était légèrement plus dur et cela s'expliquait facilement : il était musicien et pincer les cordes d'une basse laissait des marques qui ne partaient pas après si on pratiquait assez souvent.

On se décale alors légèrement et je sens qu'il m'appuie contre le comptoir de la cuisne. Il veut faire ça là ? Au fond ça ne me dérangeait pas du tout mais je le pensais plus classique, plus old school et je ne m'attendais pas à ce qu'eventuellement.... Je m'égare là. Je collai mon corps au sien encore plus si cela était possible. Je passai moi aussi mes mains sous on haut. J'espérais qu'elles s'étaient réchauffées sinon elles allaient être froides sur sa peau. Je commençai à parcourir son torse en appréciant les différentes formes crées par ses muscles. J'avais envie de lui arracher son Tee-Shirt et de le jeter par terre. Finalement mes mains redescendirent selon le mouvement de mon désir et après l'avoir regardé dans ces yeux qui me regardaient de manière si tendre je me saisissais du bas du Tee-Shirt. Il venait de me dire qu'il ne fallait pas que je m'inquiéte et qu'il savait ce qu'il faisait. Je lui avais souri en réponse et retiré son haut dévoilant alors son torse. Je quittai son regard bleu-gris et baissai la tête. Mon front était appuyé contre son épaule. Tout doucement mes lèvres se mirent à lui baiser le torse et je descendais mes lèvres peu à peu de son côté droit. Ma main droite se balladait toujours sur son torse et mon doigt s'était arrêté distraitement sur cette cicatrice qu'il avait. Il ne m'avait jamis dit où il l'avait eu mais je savais que ça datait de lorsqu'i était dans l'armée. Il me l'avait dit lorsqu'on avait eu affaire à Lessing et que Don avait été grièvement blessé... Dieu merci Mac l'avait sauvé. J'effleurai seuement cette partie là. J'avais peur de lui faire mal ne sachant pas si c'était encore douloureux ou non. Ma seconde main s'était niché dans le creux du bas de son dos s'arrêtant pour l'instant à la limite de son pantalon. Mes doigts faisaient comme un petit ratissage de sa peau mais j'étais surtout concentrée sur les petits baisers que je lui prodiguais.

Ses lèvres sur les miennes... Il m'embrasse avec tant de tendresse mais cette fois c'est différent. Je sens sa langue qui veut venir à la rencontre de la mienne. Celle-ci n'attend que ça alors je le laisse approfondir le baiser. Quelques instant plus tard on est obligé de se séparer pour reprendre notre souffle. Je le regarde dans les yeux. Il a ce petit sourire... Je ne lui avais jamais vu mais il me fait fondre comme neige au soleil. Je lis qu'il a le même désir que moi et je ne sais pas pourquoi, tandis que je prenais ses lèvres je me mis à penser qu'il allait pas tarder à récupérer son pull. Il ne faudrait pas compter sur moi pour l'en empêcher.

J'ai sentis ses doigts fins entrer dans mon tee shirt. Puis un moment donné, j'ai sentis qu'elle me le retirait. C'était le passage à un autre niveau supérieur. Je supose que je dois faire de même, et j'ai donc respecté la règle : je lui ai retiré le pull qu'elle portait, et je l'ai envoyé valdinguer plus loin. J'ai prit soin d'éviter de lui faire mal, en raison de sa blessure au bras.

Elle a commencé à me masser le torse, à promener ses doigts et elle a terminé sa course sur ma cicatrice. Pour être honnête, elle était encore sensible, et les petits massages me faisait agréablement du bien, au point ou je laissais échapper des petits soupirs... Je lui laissais toute la place qu'elle désirait pour continuer. Pendant ce temps, je commencais à lui caresser le dos dans un mouvement d'haut en bas pour lui caresser un peu les cheveux avant de recommencer les mouvements.

Je l'ai prise par la taille et je l'ai soulevé, pour l'asseoir sur le contoire. Je lui ai retiré son haut de pyjama. J'ai alors commencé à déposer de petits baisers sur son ventre et un peu plus haut, à la naissance de ses seins. Puis je remontais pour saisir ses lèvres et je recommencais mon scénarios.

Je crois que j'avais besoin de vivre une certaine émotion, pour pouvoir me soulager des autres qui me hantent et me rend plus anxieux. J'ai besoin de combler un désir qui avait besoin d'être comblé et ce depuis longtemps. J'avais besoin de vivre comme d'importe qui sur cette planète, et ce genre d'activité fait partie de la vie humaine. L'humain est un animal, et un animal a besoin de ça pour vivre et survivre, sans quoi, je crois qu'il ne parviendrait pas à survivre.

Je cherche à approfondir le baiser, proposition que Stella semblait avoir accepté. Ma langue a alors rencontré la sienne, on fait connaissance, et se sont invités à danser, dans un danse des plus endiablés. Je n'ai pas pu retenir un petit gémissement à ça : ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas fais ça que ça me procurais déjà un plaisir dans les niveau les plus élevés. Ça me faisait un bien fou de pouvoir donner tout l'amour que j'avais gardé longtemps pour moi.... maintenant je peux le partager....

Il m'a retiré le pull puis le haut de mon pyjama. L'attention qu'il met dans chacun de ses gestes me touche. Je sais pourquoi il faitça : à cause de mon bras. Je n'ai plus que ce bandage assez large d'ailleurs. Il est légèrement teinté de rouge car la plaie continuait de suinter même si elle était en voie de bonne guérison. Mais avant de me retirer mon haut de pyjama il m'a prise par la taille et soulevée. Je compris tout de suite quel était son petit manège. Un sourire large se dessina sur mes lèvres.

J'eus l'impression de recevoir une décharge électrique en sentant ses lèvres remonter peu à peu sur ma peau jusqu'à mes seins. Quand il arriva à leur naissance je gémis de plaisir et baissa la tête plongeant mon nez dans ses cheveux que je parsemais de petits baisers. Je sentais mon désir croître au fur et à mesure qu'il reproduisait cet scénario de monter et descendre le long de ma peau en l'effleurant de baiser. Je me fis la réflexion qu'il allait me rendre folle de lui. Non ça c'était déjà le cas. Folle tout court alors.

Mes mains qui étaient jusque là dans ss cheveux glissèrent jusqu'à la ceinture de son pantalon et je défis la boucle argentée. Cette fois c'était partie et je ne pourrais plus m'arrêter. Une seule chose pourrait empêcher que ça ait lieu et maintenant qu'il m'avait mis dans cet état il n'avait pas intérêt à se défiler. Mais je savais qu'il ne le t pas. Il savait ce qu'il faisait et semblait le dsirait autant que moi. Je fis glisser son pantalon et passait les mains dans le bas de son dos. Je fermais les yeux savourant le grain si doux de sa peau. J'essayai de clmer un peu le jeu non pas pour que ça s'arrête mais pour savourer cet instant que j'attendais depuis si longtemps.

-Mac... Je te veux... Mais doucement...

Je murmurai cela à son oreille et aussitôt après mes lèvres s'appuèrent dessus insistant sur le lobe avant de finadescendre dans son cou. Je mordillais légèrement sa peau sans lui faire mal. J'espèrai que ça n'allait pas le vexer ou quoi mais je ne sais pas, j'avais eu le désir de lui laisser quelque chose de moi inscrit sur sa peau même. Et puis là personne ne le verrait, ce serait entre lui et moi. Surtout que je savais qu'il allait porter une cravate aujourd'hui donc... Je ne m'inquiétais pas du fait quelqu'un pourrait voir cette marque.

Je m'assure depuis ces derniers jours que je lui face pas mal au bras d'une manière ou une autre quand je m'approchais d'elle ou que je la touchais. Je ne voulais pas la faire suffrir inutilement et je crois que je réussi bien et que je m'en sors bien pour le moment. J'espère parvenir à ne pas lui faire mal jusqu'à ce que sa blessure cicatrise totalement.

J'adore sa réaction lorsque je parsème son corps de baisers. Un corps si.... je ne peux même pas décrire ce que c'est. Elle est trop belle pour pouvoir associer une description à ce corps, de peur de dire quelque chose qui en est même pas au même niveau que ce que je pense.

Elle me veut. Ça m'a un peu surpris au début, mais ensuite j'ai simplement fait un sourir. Je voulais qu'elle comprenne que mes sentiments était pareil. Je voulais lui faire comprendre que je ne faisais pas ça que pour lui faire plaisir, mais parce que je me sentais prêt. Oui, je me sens prêt à passer à cette étape, et j'en suis fier, car après toutes ces années, après les nombreuses hésitations et peur que j'ai eu, je me sens enfin prêt à le faire. Je vais lui montrer ce que Mac Taylor est capable de faire dans ces moments là, et ele ne l'oublira pas de si tôt. Elle va avoir de beaux souvenirs de nous deux jusqu'à la fin de notre vie, jusqu'à ma propre mort quand je serai rendu vieu. Elle pourra se souvenir comment j'étais si timide et hésitant à l'époque, mais pourtant si courageux et une personne de confiance. Mac Taylor est fidel, Mac Taylor est un homme exemplair, respectueux des lois, mais aussi un homme de coeur, qui sais faire plaisir aux femmes, peu importe la manière dont il le donne.

Elle veut y aller doucement. J'ai très vitre compris pourquoi. Elle veut profiter de ce petit moment qu'elle désirait depuis longtemps, elle veut le savourer et elle ne veut pas que ça se termine trop rapidement. C'est compréhensible. Moi aussi je ne veux pas que ça se termine trop rapidement, que l'on aille trop vite et que l'on rate les plus beaux petits moments. Je veux pouvoir profiter de chaques minutes, seconde par seconde de cette manière dont nous nous donnons, partageons cette amour qui déborde de nos coeurs d'humain.

-D'accord...

Elle parsemait ma tête de petits baisers. Ça chatouillait un peu, et du cup j'ai un peu rit. J'ai relevé ma tête et je l'ai regadé. Elle avait retiré mon pantalon. Moi qui avait prit le temps de m'habiller en me levant, je suis maintenant déshabillé. Eh bien je ne serai pas seul alors. J'ai donc saisie doucement l'élastique de son pyjama, et pendant qu'ele se levait pour que je puisse le retirer, je l'ai doucement et tranquillement descendu à ses genoux pour finallement le voir tomber au sol. J'ai alors commencé à caresser ses cuisses pendant que je l'embrassais et déposais des baisers sur ses lèvres si douces qui en redemandait sans cesse.

J'ai sentis qu'elle tirait un peu ma peau. Elle me faisait un sucon? Enfin, c'est la seule chose qui m'est venus en tête. C'est la seule personne personne qui risque de la voir de toutes manière puisque mon col de chemise va le cacher. Ce sera un petit souvenir de quelques jours de cette matinée. Et dire que quelques minutes auparavant, j'étais encore plongé dans mon café... je suis content qu'elle se soit levé. Ce que nous faisons et ferons, sera un moment memorable...

Il me sourit et je pus lire dans son regard et son sourire même le même désir que celui qui m'habitait. Je passais mes bras autour de son cou et me penchais en avant m'appuyant sur lui pour qu'il puisse retirer mon pantalon de pyjama. Je le sentis glisser le long de mes cuisses et je me rassis. Finalement il me l'enleva. Je le regardais : il ne lui restait plus que son boxer. Avec ça il ne pourrait rien faire. J'allais me charger de l'en débarasser. Mes mains qui caressaient ses omoplates pass-rent donc du haut de son dos au bas du dos efleurant du bout des doigts la peau de mon amant.

Amant ce mot résonnait en moi et me faisait sourire intérieurement. Ca me rendait si heureuse... Je glissai donc mes mains sous son boxer. Je n'attendis pas longtemps pour m'on saisir et le fire tomber lui aussi au sol avec le pantalon. Mon regard s'arrêta quelques instants sur l'intimité de Mac que je venais de dévoiler. Puis il remonta vers ses yeux bleus-gris si tendres. Alors que mes mains prirent les siennes pour les guider sur mes cuisses je l'embrassai avec passion. Je n'en pouvais plus, j'avais incroyablement chaud et je me sentais oppressée. Non pas par quelquechose de malsain... Mais mon désir me faisait sentir que le seul moyen de me sentir de novueau normalement c'était de m'unir à Mac dans le don le plus total. Je fermai les yeux pour mieux savourer les picotements que je ressentais quand nos lèvres se rencontraient. Je passais dans le même temps mes jambes autour de lui et les croisai derrière son dos pour lui montrer que j'étais prête, plus prête que jamais à l'accueillir en moi et à me donner à lui plus belle preuve de mon amour que je pouvais lui donner

Ses mains dans mon dos m'ont fait parcourir de petits frissons sur tout mon corps. Cette sensation agréagle comme si l'on vous chatouillait en vous effleurant, qui ne vous fait pas necessairement rire mais vous faisait procurer un tel plaisir que vous souhaitez en priant dieu que ça ne s'arrête pas... C'était comme un petit massage, mais du bout des doigts....

J'ai sentis un soudain courant d'air, plutôt frais. Je n'avais plus rien sur le dos. Ça y est. Nous en sommes maintenant à l'étape principale et aussi la dernière. L'étape qui fatigue le plus, mais qui procure le plus de plaisir à l'un comme à l'autre personne du couple. Me reste à moi qu'à retirer le dernier vêtement de l'intimité de Stella et je pourrai enfin aller de l'avant. Plus question de fuir, plus question d'avoir peur, plus question d'hésiter, je devais avancer. Alors qu'elle m'e prit les mains pour me guider jusqu'à ses cuisses, je les montais jusqu'à ses hanches et me saisie de ses sous-vêtements, que j'ai retiré avec délicatesse, tout en effleurant sa peau douce pendant plusieurs secondes.

Spoiler:

Je crus que j'allais exploser sous le coup de tout ce plaisir qui m'envahissait alors qu'avec une délicatesse extrême il entrait en moi. Je ressentais toujours cette oppression due au désir qui n'était qu'en partie satisfait. Je savais que ce ne serait pas suffisant et même une fois ce merveilleux acte fini il m'en faudra encore. Mon désir sera endormi quelques temps et j'en voudrai rapidement de nouveau parce que Mac était l'homme que j'aimais. Le moment de la délivrance arriva lorsque Mac me donna tout ce qu'il avait. J'avais la tête nichée dans le creux de son cou et je lui embrassais le cou laissant échapper des gémissements sous l'effet des sensations de plaisir intense qu'il me donnait. Cet acte d'amour dans la cuisine de Mac restera à jamais gravé dans ma mémoire.


Puis un silence s'installa. Ma tête reposait sur son épaule et je gardai les yeux savourant cette union qui était sur le point de s'achever. J'étais plus dans ses bras qu'assise sur le comptoir même si je m'appuyais encore un peu dessus. Dans des gestes très lents mes doigts caressaient le haut de son dos ainsi que le bas de ses cheveux jouant avec ses mèches noir de jais plutôt courtes d'ailleurs. Je sentais la fatigue parcourir les muscles de mon corps particulièrement mes jambes qui avaient été le plus sollicitées alors qu'on était encore à l'aurore de cette journée du 11 septembre. Il devait être entre 5 et 6 heures du mat. J'aurais plus penché pour les 6 d'ailleurs.

-Merci... Tu as été...

Il avait été merveilleux, il avait fait ça avec une délicatesse hors norme. Je n'avais jamais vu chez un homme auparavant. Pour beaucoup leur plaisir passait avant celui de leur partenaire, de celle qu'ils disent aimer. Avec Mac j'avais compris la véritable signification de ces trois mots "faire l'amour". Mais je ne trouvais pas de mots pour lui dire. Il avait été tellement incroyable, je ne voulais pas le rabaisser par des mots au sens pas assez fort.

-Mac... On peut... Le canapé ?

Ou le lit... Je voulais juste m'allonger. Je crois que j'avais un peu trop demandé à mon bras et maintenant que l'adrénaline était retombée j'avais un peu mal au bras. Je supposai que la douleur était atténuée par le sensations de plaisir que je gardais en moi. Même si la journée n'allait pas être drôle pour Mac et par conséquent pour moi je ferai tout pour garder au premier plan ce plaisir, partagé je l'espérais, un maximum de temps. En plus je n'avais pas vraiment dormi et je pense que ça n'aidait pas mon bras...

Nous nous sommes calmés. Je ne regrettais aucunement d'avoir été de l'avant. J'ai enfin vécu chose que je n'ai pas eu depuis longtemps. Même Peyton n'a pas eu cette chance... si seulement Stella le savait. Elle a bien de la chance, et moi j'en ai autant. J'ai tellement de chance d'avoir une femme comme elle dans ma vie, et il y en a pas deux sur la terre des Stella comme la mienne.

Je me sens mieux, beaucoup mieux. Je n'avais pas trop le moral ce matin, mais maintenant, j'avais retrouvé un peu de ma bonne humeur. La compagnie de Stella m'avais fait du bien, et notre petit activité matinal m'avais un peu fatigué, et la fatigue me repose souvent l'esprit, et donc je me sens moin malheureux et la souffrance est moin grande face aux pensés que j'ai depuis quelques jours et qui se sont accentués ce matin à mon levé.

-Toi aussi...

J'ai rapidement compreis le message qu'elle voulait me dire. Ça ma fait plaisir de l'entendre. Elle a été formidable elle aussi. Ses caresses.... ses massages... ses baisers.... je peux vous dire que j'en ai rêvé pendant tout le moment, et que j'ai aimé ça comme un enfant qui aime le gâteau au chocolat. C'était un moment si agréable.... nous avons prit notre temps, et pourtant, ça s'est terminé si rapidement...

Elle veut probablement s'étendre. Je suis tranquillement revenu à la rélité et me suis rapellé qu'elle avait cette blessure au bras qui n'avait pas encore guérri au complet. C'est d'ailleurs et probablement pour ça qu'elle m'avait demandé pour le canapé. Je crois que je vais l'emmener dans le lit, ainsi elle pourra dormir plus confortablement.

-Bien sûr...

Alors je l'ai soulevé et je l'ai emmené dans la chambre. Je l'ai doucement étendu sur le lit. Pour ma part, je n'étais pas sûr si je devais rester à ses côtés, ou m'habiller et faire quelque chose en entendant que la cérémonie ait lieu à Ground Zero. Je voulais que Stella dorme.... j'étais sûr qu'elle rêverait à autre chose que cet affreux cauchemar maintenant, enfin j'espère...

Ma décision fut prise en quelques secondes seulement. J'ai déposé un baiser sur le front de Stella et je l'ai regarder un moment. Puis je me suis levé, parce que je m'étais assis pendant un petit moment, et je commencais tranquillement à m'éloigner. La seule chose qui pourrait m'empêcher de sortir, c'est si Stella insiste pour que je reste....

Je rougis sous l'effet du compliment ... Ca faisait tellement longtemps... J'avais peur de ne pas être à la hauteur au fond... Mais ça avait été si spontané... En le voyant agir j'avais su exactement comment lui répondre. C'était magique.

Il me prit alors dans ses bras, complètement. Je me serrai contre lui les bras derrière sa nuque. Je me sentais si bien dans ses bras... J'aurais pu y paser ma vie. On arriva dans sa chambre. Sa... Peut être pourrais-je dire notre. J'en savais fichtre rien et j'avias pas la tête à réfléchir à ça maintenant même si la logique aurait boulu que je ne puisse pas dire notre sans emménagement officiel... Et comme j'étais là seulement le temps de ma convalescence... Il me déposa sur le lit et instinctivement j'attrapai le drap pour me protéger du froid.

-Merci...

Je le sentis alors déposer un baiser sur mon front ce qui me procura un petit frisson au passage et se lever.... Comme pour partir... Non il n'allait pas me faire le coup du "je viens de te faire l'amour mais je te laisse pour aller faire autre chose" D'accord j'allais rapidement m'endormir... Mais lui, j'étais sure que ça lui ferait du bien de s'allonger une heure ou deux même sans dormir avant la cérémonie de Grand Zéro.

-Mac...

J'étais déjà à moitié endormie mais je voulais m'endormir non pas dans les bras de Morphée mais dans ceux de mon Mac. Oui je pense que maintenant je pouvais mettre ce petit adjectif possessif. J'avais besoin de ce contat physique, ça en était quasiment devenu viscéral. Oui Mac était devenu ma drogue. Quand je venais juste d'en avoir... Ben ça ne me suffisait pas il m'en fallait encore... Heureusement que j'avais ce congé pour m'habituer à cette nouvelle relation et ensuite de retour au bureau... Gérer au mieux mes petites envies.

-Reste... Toi aussi tu as besoin de sommeil.

Dans un dernier effort je levai le bras et tendai la main vers lui pour qu'il me rejoigne. Utiliser son besoin de repos était que la moitié de la véritable raison pour laquelle je voulais qu'il vienne : j'avais aussi vraiment besoin de lui mais je ne savais pas si lui dire était une bonne idée...

-Reste avec moi s'il te plaît....

Elle m'a remercié pour l'avoir emmené dans le lit. C'était la moindre des choses de l'emmener.... elle semblait si fatigué. Elle se reposait sur mon épaule, et ça me prouvait donc qu'elle avait besoin de sommeil. Notre petite activité matinale l'avait fatigué, et je savais qu'elle dormirait bien. Quand elle m'a demandé de l'emmener sur la canapé, je l'ai emmené dans la chambre dans le lit. Elle va pouvoir bien dormir et je l'espère, faire de beau rêve.

Quand j'ai entendu mon prénom, je me suis arrêté. J'en étais sûr, elle veut que je reste. J'avais fais un petit sourir, puis je me suis retourné pour la regarder : ses yeux vert était si envoutant, que je ne pouvais résister d'accepter son offre. Alors je me suis avancé, lui ai prit la main et l'a rejoins dans le lit. Je me suis couché à côté et l'a entouré de mes bras.

Je ne me sentais aucunnement fatigué, je n'arrivais pas à dormir. Mais au bout d'un moment, j'ai sentis que mes forces s'évaporaient comme neige qui fond au soleil. J'ai commencé à bailler et je suis rapidement tombé dans les bras de morphé. Je supose que Stella aussi s'était endormis rapidement...

J'ai juste e le temps de souffler un "bonne nuit...." avant de tomber endormis aussi rapidement qu'une pierre qui tombe dans un trou....

Quand je me suis réveillé, il faisait clair. C'était bientôt l'heure pour moi de partir pour la cérémonie à Ground Zero, l'emplacement derrière un des World Trade Center. Alors je me suis levé, sans trop regarder si Stella était encore là ou si elle s'était levée avant moi, j'ai prit des vêtements, et j'ai sauté sous la douche. Je me suis rasé, parfumé et j'ai mit un cravate qui était assortie à mon costume noir et ma chemise blanche. Je suis sortit de la salle de bain et me dirigeait vers la cuisine pour me faire un café...

A mon grand soulagement je le sentis prendre ma main. Je la serrai doucement et exerçai une très légère pression pour le tirer vers moi. Il se laissa faire et me rejoignit dans le lit. Aussitôt je lui laissais la place de se mettre sous le drap et quand cela fut fait je me blottit aussitôt dans ses bras. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres après que je lui ai soufflé un "bonne nuit" même si en réalité c'était déjà le matin, que la nuit avait été affreuse pour nous deux, mais heureusement la matinée avait merveilleusement commencé. J'étais un peu moins sûre du reste de la journeé car j'avais conscience de l'ampleur de l'épreuve qu'avait toujours été cette cérémonie poru Mac.

Je m'endormis très rapidement sans avoir eu le temps de remarquer que finalement lui aussi sombrait. Heureusement qu'il était venu me rejoindre, avec lui je me sentais sereine et apaisée. S'il était parti je crois bien que mon inconscient aurait pu mal le prendre et j'aurais alors ressenti un sentiment d'abandon et eu un mauvais sommeil. Là c'était tout le contraire.

Les volets n'avaient pas été fermés et les rayons du Soleil caressaient doucement mon visage ce qui, à force, eut l'effet de me réveiller. La chaleur sur mon visage laissa une impression de froid, de vide lorsque je me rendis compte que la place à côté de moi était vide. Je souris intérieurement en entendant le bruit de l'eau de la douche. Je restai comme cela cinq bonnes minuts à ne rien faire puis me décidai à me bouger. Un sourire s'était installé sur mes lèvres en repensant à ce début de matinée si... C'était indescriptible. Je l'entendis sortir de la douche tandis que je cherchais quelque chose à me mettre sur le dos. J'enfilai une chemise de Mac. Avant de m'habiller de manière définitive je voulais vérifier un truc. En fait ça changerait ma manière de m'habiller.

Je le rejoignis dans la cuisine. Voir nos habits par terre me fit rougir. Pourtant je n'avais pas honte. C'était juste que... Je me sentais comme une petite fille intimidée... Voilà c'était plutôt ça de l'intimidation. J'admirais tellement Mac... Il se faisait un café. Je lui souris.

-Tu m'en sers un aussi ?

Pendant qu'il faisait cela je le détaillais du regard. Il était beau, bien habillé et avait bon goût. La cravate allait parfaitement avec son costume noir. Ca me ramena à Grand Zéro et ça effaça en partie mon sourire, il se faisait plus discret maintenant. Pour lui ajourd'hui était une journée de deuil et je devais le soutenir. Une question me triturrait la cervelle depuis la veille.

-Est-ce que tu... Est-ce que tu veux que je t'accompagne ?

Je ne savais pas du tout comment il allait réagir mais quelque fut sa réponse je savais que je respecterais son choix.

J'ai entendu du bruit dans la chambre : je supose donc que Stella était réveillée. Le petit problème c'est que ses vêtements, son pyjama, gisait toujours sur le sol de la cuisine. Pendant que je j'attendais pour le café j'ai pris les vêtements de Stella et les miens et les as déposé sur une table non loin, histoire de ne pas les abîmer et de les salires, puisqu'à mon habitude, je me promène dans mon appartement avec mes souliers. Au moment où je me suis penché, j'ai entendu Stella me parler.

Je me suis levé et regardé Stella. Je lui ai fait un petit sourir. Les vêtements mit sur la dites table, je me suis rendu compte qu'elle portait une de mes chemises. J'ai haussé les sourcils, comme je fais si souvent, surpris. À mon grand étonnement, je trouvais que ça lui allait bien. Mon sourir s'est alors agrandit dans mon visage fatigué et je n'ai pu retenir une petite blague plus longtemps.

-Ohhh, pas mal... tu devrais porter ça pour aller travailler

J'avais envie de m'approcher et de l'embrasser, pour ainsi avoir le goût de ses lèvres sur les miennes. J'avais envie de l'enlacer, pour avoir la sensation de sa peau douce sur le bout des doigt. J'avais envie de la regarder plus longtemps, pour garder d'elle son image le plus clairement possible dans ma mémoire... Je crois que je vie la même chose que lorsque je vivais avec Claire, mais mes sentiments sont plus fort.

-Bine sûr, je vais te faire un café

Je me suis retourné et me suis avancé vers la cafetière : j'y ai mit plus d'eau pour être en mesure de lui en faire un pour elle. Ne sachant plus trop quoi faire, je me suis accoté avec mes coude sur le bord du contoir et je regardais la cafetière faire le café. À quelques heures de Ground Zero, je me sentais un peu perdu....

Stella finit par me demander si elle pouvait m'accompagner à la cérémonie. D'une de mes mains je me suis gratté l'arrière du gratte, montrant mon hésitation. Je poussais quelques "euh..." ici et là, n'étant pas trop sûr de savoir quoi répondre. Il est vrai que de la compagnie me ferais du bien, mais d'un autre côté je ne voulais pas devenir un genre de boulet pour elle. Je ne savais pas trop quoi penser... et puis finallement, j'ai décidé.

-Oui, pourquoi pas ...

Je dis que très rarement non à Stella lorsqu'elle me demande quelque chose. Sauf dans le câdre du travail, je ne suis pas du style à refuser bien des choses. Si je refuse, je sais très bien qu'elle peut insister et donc j'ai prit l'habitude d'accepter tout de suite plutôt que de faire mon têtue à donner des raisons pour ne pas faire ce qu'elle aimerait faire et au bout du compte, je finis toujours par trouver que ce que nous avions fait avait été amusant....

Je sais pourquoi elle veut venir : elle veut pouvoir m'aider d'une quelconque manière, en m'apportant du soutien et en montrant que je n'était pas seule et qu'elle partageait mes souffrances. En pensant à ça j'ai sentis mon coeur me réchauffer. Ça me faisais plaisir qu'elle veuille venir et j'étais content d'avoir accepté. J'avais une allié, une amie, quelqu'un que j'aimais qui se souciait de ma santé mentale et physqiue depuis des années déjà et qui le ferait pendant plusieurs années encore...

Le café enfin prêt, j'ai pu faire mon café noir avec deux sucres et celui de Stella. J'ai pris les deux tasses et je me suis dirigé vers la table de la cuisine, où je les ai déposé à l'endroit où j'allais m'asseoir et et où Stella allait s'asseoir. Je ne choisissais pas mais bon, je ne savais pas où elle allait prendre place alors je l'ai mit au hazard sur la table. Puis je l'ai invité à s'installer le temps de boire notre café...