Notre premier rendez-vous [SMACK, RP] -> part 2

Nous avons eu une journée assez chargé aujourd'hui. Les travaux et le temps nous a rendu plus tendus par moment et même que la fatigue et la déprime nous a gagné. Je dit nous, mais je devrais dire moi plutôt. Du moin, je le suis plus que les aurtres. mais j'ai mes raisons. Oui, nous sommes à deux jours de Ground Zero et mes pensés s'oriente sans cesse à ces évènnement d'il y a huit ans. Malgré tout, je tente du mieux que je peu de vivre normalement en oubliant ces mauvais souvenirs qui me hante et en voyais que le bon côté des choses. mais c'est difficile.

Aujourd'hui Stella était avec moi. Elle est resté une bonne partie de la journée en ma compagnie, ce qui m'a beaucoup aidé. Elle m'avait apporté un sixième cafés et on avait discuté. Nous sommes sortit du bureau en nouveau petit couple. C'était mignon. Nous nous osmmes embrassé dans mon bureau, alors qu'on pleurais tous les deux. Nous nous sommes organisé un petite rendez-vous, notre premier d'ailleurs, à un restaurant qui servait des mets argentins.

Je suis rapidement rentré chez moi et je me suis préparé. Je suis partit en direction de l'appartement de Stella. Tout le long du trajet j'ai pensé à notre soirée. Je me disais qu'on allait bien nous amuser ensemble, même si notre relation a prit un niveau de plus. Ca ne changera pas nos habitudes de bien rire et de se taquiner sans arrêt tous les deux. Il va seulement y avoir une touche d'amoure dans nos taquineries...

Avant d'arriver, je suis passé chez un fleuriste pour m'acheter un bouquet de roses bien rouges. Puis je me suis rendu à son appartement. Je suis monté à l'étage où son appartement se trouvait et j'ai sonné. Je suis nerveux. Pour quelqu'un qui n'a pas eu de relations depuis quelques années, du moin depuis que Peyton est partit, j'ai un peu la trouille. Quand elle a ouvert la porte, j'ai faillit perdre le bouquet de ma main. Elle était magnifique ! Si belle, que je ne comprend pas pourquoi je ne suis pas tombé sous le charme avant. Je fais un petit sourir timide, les pomettes légèrement rosés comme un adolescent de 16 ans à son premier rendez-vous galant, et je lui tend doucement les roses que j'ai dans la main gauche, en m'assurant intérieurement que ce n'est pas la droite que je lève, étant vide de tout objet.

-Bonsoir...

Après une bonne douche j'avais passé une robe simple mais élégante. Puis après m'être pomponnée je m'étais mise à l'attendre avec toute la patience dont j'étais capable et essayant de mettre de côté toute mon appréhension vis à vis de cette relation qui commençait . Cette appréhension était due à ce que j'avais vécu par le passé. Mais je savias pertinemment qu'elle n'avais pas lieu d'être : c'était Mac Taylor ! Il était inimaginable qu'il fasse quelque chose de ce genre. Il avait toujours été là pour moi et ce de manière gratuite. Il faisait cela par amitié mais parce que c'était dans sa nature d'être quelqu'un de bon. Il était porté à faire le ben et jamais il ne me ferait de mal jue le savais. Je n'avais pas à m'nquiéter. Et j'avais la plus grande confiance en lui et je serais prête à remettre entre ses mains tout ce que j'avais y compris ma vie.

J'avais donc ouvert lorsqu'il avait sonné. Il se tenait là sur le seuil de mon appartement, la main droite dans la poche de son pantalon comme il le faisait très souvent. Il était magnifique et je me sentis rougir. C'était moi, Stella Bonasera, que cet homme merveilleux allait emmener au restaurant. Un sourire s'afficha sur mon visage mais il ne pouvait que s'élargir à la vue des magnifiques roses rouges qu'il avait à la main. Je sentis mon coeur fondre et mes joues me brûler. Une vague de chaleur venait de m'envahir. Rouge couleur de l'amour passioné... Ce geste plein d'attention m'avait ôté mes mots. Finallement je réussi à murmurer en réponse :

-Bonsoir.

Délicatement je pris les roses dans mes mains puis y plongeai les nez. Je pris une profonde inspiration et leur parfum léger remplit mes poumons. Je fermai les yeux sous l'effet de ce petit plaisir. Lorsque je les rouvrai quelques secondes à peine après je le regardais lui avec tendresse.

-Merci elles sont magnifiques...

Je ne savais pas comment agir. Je me sentais attirée par ses bras, ses lèvres, tout en lui en fait... Et je ne me sentais pas capable de me soustraire à ce pouvoir d'attraction qu'il avait sur moi. Pourtant je ne fis rien : je voulais lui laisser sa marge de manoeuvre même si j'avais peur qu'en fait il pense qu'il fallait qu'il fasse doucement à cause des traumatismes que j'avais pu avoir dans ma vie liés aux hommes avec lesquels j'avais eu ou envisagé d'avoir dans ma vie.

-Je vais les mettre dans un vase.

Toujours ce même sourire aux lèvres je reculai pour le laisser entrer. Mon sourire ne s'estompa pas mais j'avais une drôle d'impression : voilà bien longtemps que je n'avais pas laissé un homme franchir ce seuil que Mac s'apprêtait à franchir. Je m'étais toujours débrouillée pour qu'aucun homme n'y entre. Je sentais qu'avec cette nouvelle relation les choses changeaient , la page se tournait et ce pour le meilleur j'en étais sûre.

-Entrez dis-je alors pour joindre la parole au geste.

Sur ces mots je rougis légèrement et baissai yeux les rivant sur le bouquet que j'avias dans les mains. Pour pouvoir me faire perdre mes moyens comme ça il devait être sacrément doué

Elle aussi est gêné ou timide. Mais elle parviens à ne pas trop rougir... moi qui croyais qu'on ne pouvait pas contrôler ces genre de symptômes, elle viens de me prouver le contraire. Malgré ca, elle est toujours aussi manifique. Je réalise qu'elle s'est mit ainsi, aussi belle... non seulement pour la soirée, mais aussi pour moi. Elle a fait ça pour moi.... c'est un geste que l'on ne m'a pas fait depuis des lustres. Même Peyton ne s'est jamais vraiment mise élégante quand nous étions allés au restaurant manger en tête à tête. La seule qui m'ait fait ça avant Stella, c'était Claire, quand nous allions manger dans des restaurants autant ordinaires que chic. Elle se débrouillait toujours pour se faire belle pour les sorties, alors que je lui souvent qu'elle n'était pas oubligé de prendre tout ce temps pour aller manger qu'un hot dog et boire un café. Mais elle me disait toujours que c'était pour moi, pour me faire plaisir qu'elle le faisait parce qu'elle m'aimait, et elle avait raison: ca ma toujours fait plaisir de la voir aussi belle. Stella a fait la même chose, je ne peux m'empêcher de faire un sourir même si mes yeux pouvait y cacher de la tristesse que je ressentait en raison des pensées qui me sont revenus. Elle était charmante, et ce look lui donnait un charme que je pouvait pas ignorer. J'avais envie de lui donner un calin et de l'embrasser, mais je préfère la laisser prendre son temps avec notre nouvelle relation. Je ne sais pas comment elle r♪0agirais, et je voudrais pas la mettre mal à l'aise. Ce n'est pas mon genre, et je ne veux pas la pousser à faire quelque chose qu'elle voudrait pas ou qu'elle n'est pas prête à faire. Stella a aimé les roses que je lui ai apporté. Il est vrai qu'elles sont magnifiques, moi même je peux l'affirmer. J'ai choisi les plus belle dans tous les bouquets, je voulais pas lui apporter des roses qui étaient abîmé.

Elle s'est éloigné et elle a laissé la porte ouverte, et donc ça voulais dire que je pouvais entrer. C'est une chose qu'aucuns hommes peu faire à l'habitude. Flack m'en avait parlé, à la suite de l'aggression de Stella. Il m'avait dit qu'elle tenait à préserver son territoire si quelque chose n'allait pas ou plus. Je suis entré qu'une seule fois chez elle, et c'était cette journée où je l'ai retrouvé inconsciente entre son lit et son fauteuil, le corps de Frankie Malas qui gisait sur le tapis non loin d'elle, et le revolver à l'opposé. Elle s'était durement battut pour sa vie, et c'est elle qui a gagné sur Frankie, grâce à son courage et sa détermination. Quel idiot ce Frankie pour avoir fait ca. Il ne sais pas quel chance il avait d'être avec elle et il a tout gaché en raison d'un site internet. Je finis par entrer, pour éviter de faire trop de bruit dans le couloir mais aussi pour pas rester là comme un idiot à rien faire et à regarder la porte ouverte. Je reste dans l'entrée, et pendant qu Stella a le dos tourné, je m'arrange, je prend le temps de replacer certain plis, mes cheveux et certains morceaux de vêtements, tout en regardant autour de moi l'appartement de ma petite-ami. Je prend de cet instant pour me calmer un peu. La nervosité me faisait perdre mes moyens, et je devais retrouver mes esprits, pour ne pas gâcher la soirée. Je reste plutôt silencieux, je prend un peu de temps pour analyser tout ce qui arrivé depuis ce matin. Tout s'est passé tellement vite... je suis coincé entre plusieurs sentiments que je parviens à distinguer et que pourtant, je n'arrive pas à choisir lequel pour les moments présents: la peine, la tristesse comme la joie, l'amour et la peur. Ce qui m'apporte une certaine confusion par moment, car même si je sais que la joie et l'amour doit régner, c'est difficile de contrôler des sentiments tel la peine la tristesse et cette peur. La peur, c'est en fait plutôt normal je crois. La peur de revivre à deux,la peur des conflits, de ce qui va nous arriver.... la peur de perdre un proche une autre fois et trop tôt, la peur d'aimer par moment, car l'amour peut être bonne comme mauvaise dépendant des situations... tous ça me fait peur. Sinon, l'amour et la joie fait tout le reste, et le reste est plus grand que cette stupide peur. Je finis par sourir, attendant ma bien-aimée

Je partis donc dans le couloir prendre un vase inusité dans un placard. Je l'emmenai dans la cuisine pour le remplir d'eau. Puis je le posai sur le plan de travail et délicatement mis les roses dedans. Elles semblaient toutes parfaites. Tout en les arrangeant bien comme il faut j'eus le loisir d'arranger également mes pensées et de les remettre en ordre. Je n'avais qu'un seul objectif : rester naturelle quoiqu'il se passe et si possible ne pas devenir aussi rouge que ces roses.

Je revins avec le vase et sourit à Mac qui était dans l'entrée. Je supposai qu'on allait partir tout de suite vu qu'il n'avait pas bougé. Je posai donc le vase sur la table de la salle à manger et retournai auprès de lui afin de prendre quelque chose de chaud. Il ne faisait pas chaud surtout en ce début de soirée. Pour une fin d'été le temps était vraiment mauvais. Il faisait déjà aussi froid qu'à la mi-novembre. Les manches enfilées et mon sac à main récupéré je me tournais vers lui.

-Je suis prête. On peut y aller si tout est bon pour vous.

J'avais envie de lui prendre la main ,de le prendre par la taille mais je n'osais pas. Je le savais pudique et chaque geste même léger comme lui prendre la main me semblait un pas qui pouvait lui être difficile à franchir à cause de tout ce qu'il ressentait à propos de Claire particulièrement à cause du fait que l'on était à deux jours de Grand Zéro.

Je la regarde revenir. Son élégance sera remarqué par tout le monde qui vont passer quand nous serons au restaurant. Ils ont pas intérêt à la toucher, sinon je vais me faire un devoir personelle de les remettre dans leur trou.

Elle s'approche et se prépare, je la regarde faire avec un petit sourir. Puis elle est prête. Ça y est. Nous allons au restaurant. Je suis un peu excité. J'ai envie de la prendre dans mes bras et de lui dire qu'elle est ravissante. Mais je suis timide, et je n'arrive pas à le faire. Je me contente de faire comme cette fois là au laboratoire: quand elle entré dans mon bureau en robe et qu'elle m'avait demandé si elle était jolie. Je l'ai décrite du regard d'haut en bas avant de faire un oui de la tête. Je ne la décrit pas du regard d'haut en bas, mais je la regarde sans arrêt. Je la trouve belle et c'est un peu normale.

-C'est bon, moi j'étais déjà prêt...

J'espérait que ces affreux souvenirs et que mes pensés sur les deux jours avant la cémonie de viennent pas m'embêter pendant le repas au restaurant. Je veux pouvoir profiter de cette instant sans avoir à devenir triste en plein millieux de notre rendez-vous galant.

Je crois que je vais lui dire. Ca lui fera plaisir, alors tâchons de s'assurer que ca ne sorte pas en mot incompréhensible...

-....

Je demande pas le silence absolue, je demande de dire que trois petit mot. Trois simple mot.

-Euh....

Bon, c'ets pas mal, au moin j'ai dit quelque chose. Maintenant transformons ca en quelque chose qui a du sens.

-.....Vous... vous êtes ravissante...

À ce moment j'ai sentit mes joue légèrement rougir. J'espérait qu'elle ne le remarque pas.

J'ouvre la porte, que j'avais fermé pour qu'elle puisse sortir la première et finallement pour pouvoir se rendre à la voiture et se diriger vers le restaurant.

Lorsque je mis mon manteau je sentis son regard sur moi mais ça ne me gênat pas car je savais que son regard était pur et qu'il n'avait aucune arrière-pensée. J'étais même plutôt flattée que lui me regarde comme ça. Je faisais tout pour ne pas rougir mais je savais que si ça devait vraiment arriver je ne pourrais pas empêcher le sang de me monter au joues : c'était quelque chose qu'on ne contrôlait pas.

Il me fit alors un compliment. Je souris et baissai la tête pour ne pas qu'il vît mes joues s'embraser. Elles devaient être pourpres. Le nez pointé vers mes pieds je ne remarquai pas sa timidité signalée par al légère rougeur de ses joues.

-Merci... Vous êtes très élégant vous aussi...

Je ne lui retournais pas le compliment seulement par politesse ma parce qie je le pensais vraiment. Il étaiat si beau... J'ai encore du mal à croire que je puisse avoir la chance q'uil m'aime mais pourant je e rêve pas. Il est là, si bien habillé et ce pour m'emmener au restaurant, pour moi.

Il m'ouvre la porte. J'avais toujours pensé que c'était un gentleman. Je sortis donc et il me suivit. Quand il eut fermé la porte je pris la clef pour vérouiller la porte. Cela fait je me tourne vers lui un sourire aux lèvres : on pouvait y aller. Après une courte hésitation j'attrapai le petit dde sa main fauche avec le mien. Libre à lui de me prendre la main ou pas.

Elle m'a donné un compliment, un magnifique compliment. J'ai sentit mon coeur de gonfler tellement j'ai aimé entendre ces paroles de sa bouche. C'était pour moi comme un honneur de recevoir un compliment de ce genre. J'étais élégant, ce qui prouvait que je m'était bien habillé. J'ai sentit de la fierté, beaucoup de fierté. Fier parce que je voyais dans ses yeux le plaisir qu'elle avait de me voir ainsi. Je le voyais parfaitement, dans ses yeux émeraudes et magnifiques, et dans son expression. Elle aussi a rougit un peu, et a timidement baissé la tête à la suite de mon compliment. Je trouvais que sa timidité lui allait bien.

Nous sommes alors sortit de son appartement. Elle a verrouillé la porte. Tout semblait bien ordinaire, sauf quand j'ai sentit qu'on me prenait le doigt. J'ai baissé la tête pour regardait ce qui me prenait le doigt, et j'ai découvert que c'était une main. J'ai suivit le bras et me suis rendu compte que c'était Stella qui me tenait le doigt. Je fait quoi maintenant? Je lui prend la main? Je la laisse me prendr ele doigt? Je lui demande de lâche mon doigt? Je sais pas quoi lui dire moi... timidement je lui fait un sourir. J'avais décidé de rien dire.

Nous sommes sortit de l'édifice. J'ai sentit cependant dans tout ce simple petit trajet jusqu'à l'extérieur que nous étions suivit par quelqu'un. Ne sachant pas qui, je gardais tout de même mes sens en éveil. Je le surveillais de mes oreilles. Je voulais m'assurer qu'il nous arrive rien, à moi et à Stella.

Je ne perçus aucune réaction ce qui me causa une petite peur. J'avais craint que mon geste ne l'ait gêné. Mais il eut un petit sourire timide et je sentis son doigt se replier sur le mien. Je trouvais ça presque plus mignon que de se tenir par la main... Allez savoir pourquoi... Tout était dans la subtilité, le frôlement.... Et j'adorais ça ! Je répondis à son sourire et nous descendîmes les escaliers. Etant complètement sur mon petit nuage avais absolument rien remarqué de suspect, même pas vu que Mac était devenu légèrement plus tendu et était aux aguets.

A côté de l'édifice où se trouvait mon appartement il y avait une ruelle plutôt sombre devant laquelle nous devions passer pour rejoindre le staionnement où Mac devait avoir garé son Avalanche. Dans la rue il y avait encore du monde : il n'était pas particulièrement tard. C'est pour cela que je ne remarquai pas l'homme encapuchonné qui s'était mis à nous suivre en fait dès la cage d'escaliers.

Nous passions donc devant la ruelle quand je sentis quelqu'un me tirer violemment m'entraînant avec lui dans l'obscurité de la ruelle. J'avais essayé de me raccrocher à Mac mais ça avait été un échec. Une petite voix me souffla que si je lui avais pris la main dès le départ j'aurais pu... Ce n'est pas le moment me répondis-je intérieurement. Bloquée contre le mur je sentais maintenant la panique m'envahir. Je n'avais pas tord : il avait de quoi être menaçant cette arme blanche levée. Son coude était appuyée contre ma poitrine à la naissance de la gorge me privant d'une grande partie de mes mouvements. De l'autre main il tenait le couteau dont la lame était pointée sur moi. Mais il ne me regardait pas... Non il était tourné vers Mac. Il devait surement en vouloir à notre argent. Avec un peu de chance ce serait ça... Et seulement ça... Mais j'avais déjà vu tellement de choses horribles dans mon métier.

-Donne-moi ton fric ! Cria-t-il presque à Mac.

Je dis presque... Il n'allait pas le crier sur les toits. Enfin j'avais raison c'était pour l'argent. C'était la seule raison je l'espérais. Je sentais qu'il glissait sa main dans les poches de mon manteau mais mon porte feuille était dans mon sac à main... Mon sac à main que j'avais lâché sous le choc devait être non loin de Mac. Il retira sa main et je sentis son regard peser sur moi. Autant Mac pouvait passer des heues à me regarder ça ne me gênerait pad même si ça me rendait intimidée. Mais là ce n'était pas du tout pareil. Ce regard m'oppressait et mettait plus que mal à l'aise.

-Dis donc elle est ravissante ta femme ! Elle est bonne au lit ?

Ravissante.... Le terme raisonna dans ma tête... Je n'avais qu'une envie : c'était de lui crier que seul Mac avait le droit de me dire ce genre de choses et certainement pas un malotru dans son espèce.

Ta femme... Cette appellation me mit mal à l'aise..... Et d'une parce que j'en rêvais mais que ce n'était pas le cas et de deux pour Mac.... Comment pourrait-il ne pas fiare le lien avec sa défunte épouse. Je bouillais car je savais que Mac s'en était toujours voulu pour la mort de Claire... Je n'osais pas imaginer ce qu'il se passerait en lui s'il devait m'arriver quelque chose là tout de suite.

De nouveau il me regarda : malgré le peu d'éclairages je pouvais lire une lueur plus que malsaine dans son regard. "bonne au lit" Mais quel enf*** là j'étais doublement angoissée voir triplement si ce n'était plus. Il comptait me... ? Rah rien que de le penser me donnait envie de vomir. Et Mac qui devait se sentir si mal si impuissant.... Connaissant ce sentiment j'avias plus pitié de lui que de moi...

-Tu m'excuseras mais je crois que je vais tester...

Deux larmes perlèrent sur mes joues lorssque je compris qu'il allait mettre ses menaces à exécution si un miracle n'arrivait pas : il venait de passer sa main sous ma robe après en voir défait la fermeture éclair sur le côté.

J'ai manqué mon coup. Malheureusement je ne l'ai pas entendu s'approcher et il a attrapé Stella avant même que je n'ais eu le temps de réagir. J'ai bien tendu la main pour tenter d'attraper la sienne, mais en vain. La voyant disparaître dans l'ombre de la ruelle j'ai commencé à paniquer, au point de l'appeler par son nom, plutôt crier, inquiet.

L'homme m'a demandé de lui donner mon argent. À ce moment j'étais pris entre deux sentiments et deux choix. L'anxiété et l'inquiétude, en plus de devoir choisir entre d'écouter et d'op tempérer ou de jouer avec la vie de Stella. C'était un choix extrêmement difficile pour moi. Je ne veux pas perdre Stella. L'argent, ce n'est pas grave en fait, puisque qu'on peut en obtenir d'autre. Mais une vie, ça ne se renouvelle pas.

Il m'a demandé si Stella était ma femme. Ma femme ? Mais ma femme.... elle est décédée... Stella c'est ma petite amie, pas ma femme... Je regarde et commence à m'habituer à la noirceur de l'extérieur, même si ce n'est pas trop tard, les journées se raccourcissent dans le mois de septembre. Il fait donc noir et c'est pire dans une ruelle. Je vois cet homme tenir Stella avec son bras et d'une main la menacer d'un couteau.... devant cette scène je reste à l'écart, impuissant. Je n'ai pas mon arme et malheureusement elle m'aurait bien servi cette fois-ci.

Je commençais à m'imaginer toutes les scènes inimaginables qui pourraient ce produire en ce moment. Une bagarre, quelqu'un de blessé, ou même quelqu'un de mort et je souhaite que ce soit pas Stella qui meurt. Elle est trop jeune pour mourir, ce n'est pas encore son temps. Elle a encore plein de choses à voir, à lire et à apprendre sur la vie quotidienne.

Il ose, il ose la toucher et dire qu'il voudrait bien tester. Il faut que j'agisse avant qu'il ne le face à ma place. Mais quoi faire ? Si je m'avance, il me dirait qu'il tuerait Stella. Si je lui parle, il pourrait mettre ses menaces à exécution. Et si je ne fais rien, alors Stella sera condamné. Il n'est pas question de jouer avec sa vie, mais si je ne fais rien, ce sera plus dangereux que si je faisais quelque chose pour tenter de la sauver. Malheureusement pour moi, il a agi avant que je fasse mon choix.

-Elle est mignonne ! Je voudrais bien savoir si elle embrasse bien !

Cet homme s'est approché le visage de Stella et.... il l'a embrassé. Alors là c'est la goutte qui fait déborder le vase. Mon regard a changé, mon esprit aussi. Le marine est passé au-dessus du civil. J'allais passer à l'attaque et cet homme allait souffrir de plusieurs blessures. Quand j'aurai fini avec lui, il va passer un long moment à l'hôpital. Je connais des techniques qui me permettrons facilement à le désarmer, s'il veut me poignarder, sans compter des techniques pour l'immobiliser. Je m'approche tout en m'engouffrant dans la ruelle. Je m'apprètais à l'immobiliser et à m'assurer qu'il ne touche plus jamais à Stella.

J'entendis Mac m'appeler. Sa voix reflétait l'angoisse et l'inquiétude. Mais je n'avais pas pu lui répondre : j'étais tétanisée par la peur. De toute manière je n'avais pas vraiment beaucoup de possibilité de bouger. Il me tenait coincée contre le mur et il se collait à moi. Qu'est ce que j'aurais aimé avoir mon arme... Je lui aurais appris ce qu'était la vie !

-Elle est mignonne ! Je voudrais bien savoir si elle embrasse bien !

Je ressentis encore plus de dégoût quand je sentis ses lèvres se sceller aux miennes. J'avais envie de vomir. Et en plus de cela ses mans se balladaient sous ma robe. Les larmes se faisaient de plus en plus nombreuses à couler sur mes joues. Que faire ? Oh Mac... S'il m'arrive malheur je m'en excuse... Vous allez souffrir par ma faute... Encore une fois... J'aurais tellement voulu que 'lon puisse vivire ensemble heureux rien que tous les deux et peut-être même avoir des enfants un jour. Il força alors l'accès à ma bouche, viola cette partie de mon être sans que je ne puisse rien y faire.

Je sentis alors qu'il erculait le visage mais c'était pour me faire pire : il me baisa l'oreille avant de descendre dans mon cou.

-Mac !!!!!!!!!!!

Je sentais qu'il me mordait la peau. Je ne me doutais pas à ce moment là que c'était pour y laisser sa marque. Je pensais juste que cette douleur qu'il m'infligeait c'était une représaille pour avoir appeler à l'aide. Je ne sais pas si ma voix avait porté : elle était chargée de sanglots. Je ne savais même pas où était Mac. l faisait trop noir je ne le voyais pas... Surtotu que je fermais les yeux pour essayer de penser à autre chose espérant que la torture serait un peur moins torture.

Ce fut lorsque ses doigts se firent sentirent sur l'un de mes seins que la flic qui était en moi se réveilla. J'ouvris les yeux. Je crus voir une silhouette s'approcher. Seigneur faites que ce soit Mac... Car j'allais prendre un gros risque... D'un coup énergique je lui mis un coup de genou dans l'entrebe et à pleines dents lui mordit l'oreille qui était la partie la plus accessivle à ma bouche. Cela produisit l'effet escompté : il se recula légèrement. Je vis un scintillement et compris qu'il avait levé son arme. Sous l'effet de la douleur je me mordis la tête et me pliais en deux. Je me laissai tomber au sol : je n'étais plus collée à ce malade. Si comme je l'avais pensé c'était bien Mac il serait plus facile pour lui d'intervenir. Je le vis m'enjamber comme pour me rleever même si je savais que dans cette position ce serait beaucoup plus facile pour lui d'assouvir so,n désir. Seigneur faites que Mac intervienne sinon je suis condamnée.

--------------------------------------------------------------------------------

Elle a crié mon nom. Ce salaud lui a fait du mal. Il va le regretter royalement. Mes sentiments se sont changés très rapidement pour de la colère. Je ne voulais pas que Stella souffre encore. Qu'elle souffre autant physiquement que psychologiquement, avec ses souvenirs d'elle et de Frankie Mala. Je ne veux pas qu'elle souffre. Je veux qu'elle ne souffre plus jamais ! Je connais la souffrance, autant physique que psychologique et la souffrance psychologique est plus douloureuse que physique. Je ne veux pas que ces pensées lui reviennent en raison d'un voleur qui voulait de l'argent pour se défoncer.

Je ne comprend pas pourquoi les gens font ça pour si peu. Malgré qu'il y a des chances qu'il veut avoir du fric pour de la drogue, il va s'en acheter, se défoncer pour quelques heures revenir à la réalité après. Il fera quoi après? Il va tout simplement reccomencer ses conneries....

Il a poignardé Stella. J'ai comencé à marcher plus vite. J'était presque rendu. Je voyais Stella au sol et le voleur en deux, je ne sais pour quelle raison. On ne touche pas aux femmes. Il va apprendre cette leçons très vite.

-Je vais t'apprendre moi à ne pas toucher aux dames !

L'homme commencait à avoir peur. C'est un faiblard. Les faiblards se montre fort, mais lorsque qu''il on faiblis, il recule et tente de se sauver, car il sait qu'il est cuit. Le voleur a une petite carrure à comparé de moi qui a une bonne carrure. Je m'approche. Il tente de me poignarder à mon tour. Je le bloque en croisant les bras sous son poignet et le tourne pour le désarmer, puis je lui donne un coup de coude dans le nez. Enfin je lui tourne le cou pendant quelques secondes pour qu'il perde connaissance. Il n'a pas eu le temps de réagir....

Finallement, l'inquiétude a gagné sur ma colère et j'ai tout de suite pensé à Stella. Je me suis retourné et je me suis rapidement approché pour voir si elle allait bien. J'ai eu très peur. Je croyais que je l'avais perdu. Je croyais qu'il l'aurait tué. Je croyais que je serais été seul à nouveau. Je la regarde, je ne sais pas quoi faire entre appeller l'ambulance ou l'emmener moi-même à l'hôpital. Je ne sais pas, et en plus j'ai peur que le voleur se réveille et décide de faire une connerie...

-Stella.... Stella, vous allez bien...?

Je tremblais un peu sous l'anxiété, et je crois que ma bien-aimé aussi, mais je ne le vois pas en raison de la noirceur de la ruelle

C'était bien Mac... Mon Mac et il venait de me sauver la vie... Encore une fois... Déjà avec Frankie puis en Grèce... Jamais je ne pourrais assez le remercier. Je lui devais tant...

Je vis les deux hommes batailler mais Mac prit le dessus et l'autre se retrouva à terre. Il ne bougeait plus. Enfin il me semble que c'était Mac qui revenait vers moi je ne voyais pas très bien : la ruelle était tellement sombre. Je me redressai comme je pouvais au cas où mais je ne pouvais plus compter sur mon bras droit... Trop douloureux... Je sentais un liquide chaud imbiber mes vêtements à l'endroit où il m'avait frappé.

- Stella.... Stella, vous allez bien...?

C'était bien lui... Mon sauveur... Je me relevai pour le rejoindre comme je voyais qu'il avançait vers moi.

-Mac... Je...

Je me remis à pleurer. Je m'enfouis dans ses bras en faisant quand même attention de m'appuyer que du côté gauche et d'ailleurs je ne passais que le bras gauche derrière sa nuque. Je me sentais incapable de lever l'autre bras.

-Pour mon bras... Ca devrait aller... Il a pas pu l'enfoncer profondément je crois....

Enfin assez pour que ça nécessite des points de suture. Je me mordis la lèvre. Oui physiquement ça allait aller... Mais le corps était indissociable de l'âme. Je me sentais souillée : je le sentais encore introduire sa langue dans ma bouche. Les larmes coulaient un peu moins sur smes joues : dans les bras de Mac au moins je me sentais en sécurité. Il était un des rares hommes en lesquelles j'avais confiance.

-Mac embrasse-moi...

J'avais besoin de le sentir lui... C'était le seul qui avait le droit de m'embrasser, de prendre mes lèvres comme bon lui semblait. Et je ne voyais pas d'autre solution pour effacer la souillure quje ressentais sur mes lèvres et sur tout mon corps... Mais pour le deuxième je n'oserais demander à Mac...

Il fallait aussi aller à l'hôpital pour me soigner et embarquer cet homme pour qu'il soit jugé pour ce uq'il avait fait.

Elle s'est levé et elle est venus me rejoindre. J'ai alors vue son bras droit qui saignait. Il y avait un gros cercle rouge dans ses vêtements. Je me sens alors coupable. Aussi coupable que la mort de Claire me l'avait fait ressentir. Si j'avais réagis plus rapidement ce ne serais pas arrivé, et je le sais.

Je l'enlace, au point que par moment je ne voulais plus la lacher. Plus une seule fois. Je voulais la garder dans mes bras, sentir son parfum, toucher sa peau douce et entendre sa voix. Je ne voulais plus qu'elle soit loin de moi, je ne voulais plus me séparer d'elle. Je suis réellement amoureux.

Elle me dit que ca devrait aller. Pourtant elle saigne. Dans ma mentalité, quand quelqu'un saigne, c'est que la blessure est grave. Ça m'est déjà arrivé, quand je sortais avec Peyton à l'époque. Cette journée là, on avait volé un corps dans la van qui le transportait pour l'emener vers la morgue. Un homme l'avait poussé et elle s'était cogné durement la tête contre le van et elle a eu une légère comotion et une blessure sur le front qui saignait.

-Mais vous saignez, c'est grave...

Je ne sais pas pourquoi je pense comme ça... le traumatisme des évènnements de 2001 peut-être. Je n'en ai aucunes idées. En ce moment je me dit que je devrait l'emmener à l'urgence, parce que j'ai peur qu'elle face une hémorragie ou quelque chose du genre. Tout à coup qu'elle meurt au bout de son sang? Je dramatise peut-être un peu trop...

Elle me demande de l'embrasser. À ce moment j'ai arrêté de bougé. J'ai eu un retour en arrière, dans des souvenirs que je n'aurais jamais cru me revenir: je vois Claire qui me regarde à notre mariage et qui me demande de l'embrasser. "Mac embrasse-moi" m'avait-elle dit. Je l'avais fait. J'espérait que Stella ne m'ait pas vu fermé les yeux avec ce retour en arrière quelque peu douloureux. Pourtant, la force de mon coeur me poussait à l'embrasser, avec autant de tendresse que ce baiser dans mon laboratoire. J'en ai des papillons dans l'estomac.

J'ouvre les yeux, je la regarde, inquiet, mais aussi sous la tristesse je faisait ressortir de la tendresse. Puis une de mes mains a commencé à se promener doucement sur sa joue et essuyait la larme qui y coulait avec le pouce pour ensuite approcher lentement et doucement mon visage au sien et saisir ses lèvre avec les miennes. De petits frissons à ce contacte on parcourus mon corps qui tremblotait encore alors que ma main s'est rendu tranquillement jusqu'à ses cheveux pour les caresser.

C'est essouflé que nous avons dû nous arrêté. Je suis revenus à la réalité et repensait à sa blessure. Je sortit mon portable et appella une ambulance pour le voleur que j'ai massacré. Pour Stella, j'allais m'en occuper moi-même. Je la prit dans mes bras, en m'assurant de la prendre du bon côté pour pas lui faire mal. J'y suis allé doucement pour ne pas la rendre nerveuse et j'ai commencé à marcher vers l'avalanche. J'avais les jambe en compote et pourtant, elles ne fléchissaient pas. Le pouvoir de l'amour peut-être ou sinon l'adrénaline me faisait tenir le coup. J'ouvris la porte côté passager avec ma main qui tenait la cuisse de Stella puis la déposa sur le siège. Je l'ai attaché et j'ai fermé la porte pour ensuite aller prendre place derrière le volant. Tanpis pour le voleur. Je le l'ai pas tué de toutes manières. Je mit la clé dans le contact et démarra la voiture après m'être moi-m♪6me attaché, pour ensuite me diriger tranquillement vers l'hôpital.

Je faisai tout pour que la douleur qui me traversait le bras ne transparaisse pas sur mon visage. J ne voulais pas qu'il s'inquiète pour moi même si bien sûr ça me touchaut. J'aurais aimé que ce soit pour une autre raison que je fus touchée. Mais dans un monde idéal il n'y aurait pas de dealer de drogues....

-Mais vous saignez, c'est grave...

Maintien du vouvoiement.... C'e bon j'avais compris le message... Il était trop tôt... A moins qu'il n'ait tout simplement pas fait attntion.... Bah de toute manière l'idée de maintenair encpre le vouvoiement ne me dérangeait pas : pour moi c'était un très grand signe de respect et je trouvais que ça nous allait bien à vous deux qui voulions l'un comme l'autre ne pas aller trop vite, ne pas brusquer l'être qui comptait le plus à nos yeux.

-Ne vous inquiéteez pas Mac, ce n'est rien de grave.... Ce n'est pas la première fois que je suis blessée...

Et ce ne sera certainement pas la dernière ajoutai-je en pensée.

Je ne pouvais pas avoir vu ses yeux se fermer ni sa légère grimace comme il pensait au douloureux souvenir de son mariage : mes yeux étaient trop embués de larmes.
Je relevai les yeux vers lui qaund il passa sa main sur ma joue pour essuyer mes larmes. Il était si doux et faisait cela avec tant de tendresse. Les larmes ne coulaient plus maintenant. Je le regardai avec amour tandis qu'il relevait tout doucement mon menton. Comme aimantés nos lèvres se rapprochèrent lentement avant de se rejoindre. J'entrouvai légèrement les lèvres et comme il fit de même je sus qu'il voulait aussi approfondir le baiser. Ma langue s'engouffra dans l'ouverture à la recherche de sa conseur, la seule avec qui elle acceptait de danser en un baiser langoureux. Il passa sa main dans les cheveux ce qui me fit frisonner mais c'était un frisson de pur plaisir et non pas de frayeur comme tout à l'heure avec le voleur...

Mais toutes les bonnes choses ont une fin... Le baiser fut coupé : nous étions humains nouos avions besoin d'air pour respirer. Je restais contre lui car c'était maitnenant le seul endroit où ke me sentais en sécurité : avec lui, près de lui. Je me sentis alors soulevée. Un petit sourire fit un bref passage sur les lèvres quand je compris ce qu'il faisait. Mon bras droit reposait sur mon ventre et je passais l'autre derrière sa nuque, le gauche celui qui n'avait rien. Sa nuque était chaude... Une vague de chaleur m'envahit alors. Quand je disais tout à l'heure que c'était mn prince charmand que j'attendais je n'avais vraiment pas tord. Il se conduisait comme tel.... Un vrait gentlema ... Surtout que ça ne cachair rien du tout il avait toujours été ocmme ça... Pas comme Drew cet homme qui s'était servi de moi....

Il m'emmena jusqu'à l'Avalanche qui était toujours garé sur le stationnement depuis que Mac était arrivé pour passer me prendre. Il m'installa sur le siège passager et m'attacha : je lui en fus très reconnaissante car je ne me sentais de moins en moins avec lui... Surement la fatifue due à la perte de sang en grande quantité....

Nous arrivâmes rapidement à l"hôpital : Mac avait afit usae de son gyrophare pour éviter les embouteilages. Il stationna son véhicule et de nouveau m'aida. Il me porta. Là encore je lui en était gré car je ne sentais plus mes jambes suffisament pour pouvoir marcher sans aide..

Un médecin des urgences me prit tout de suite. Pour plus de sureté je fus directement envoyéeau bloc. C'est pour être sûr qu'il n'y ait pas de complications suite à la perte de sang explica le responsable de mon cas

Trois heures plUs tard.

-M. Taylor ?

La sage-femme expliqua à Mac qui s'étiat levée que je devais être réveillée ou que si ce ,'était pas le cas que ça ne devrait pas tarder... En tout cas il pouvait aller meveiller. Elle lui donna le numéro la porte de la chambre.

J'étais allongée sur le lit et mes yeux étaient fermés. J'entendis vaguement la porte claquée et je compris dans mon demi-sommeil que ça devait être Mac.

Arrivé à l'hôpital, j'avais remarqué que Stella avait faibli : elle avait déjà perdu beaucoup de sang. Si je pouvais, je lui donnerais du miens, mais je ne connais pas son groupe sanguin malheureusement.

Je sors de la l'Avalanche et je me rend au côté passager pour sortir Stella et dans mes bras, l'ammener aux urgences. Je faisais attention pour ne pas lui faire mal, et je la regardais de temps en temps en marchant pour voir si elle allait bien et si elle ♪0tait toujours consciente. Je tentait du bmieux que je peux de la rassurer en lui disant "ça va aller, ne vous inquietez pas... vous allez vous sentir mieux dans quelques heures...", mais pour moi qui voulais me faire rassurant, je n'était pas trop convainquant.

Je suis entré presque en catastrophe dans les urgences, en appellant un médecin et en demandant une civière, qui fut ammené rapidement où j'étais. J'ai déposé Stella et le médecin à regarder son état et l'a emmené tout de suite au bloc, pour éviter les complications.

Je suis resté seul pendant trois heures dans une salle d'attente. J'ai fais les cents pas en m'imaginant le pire quand elle sera sortit du bloc. Pourtant, quelque chose en moi me disait qu'elle allait bien. "Pour mon bras ça devrait aller..." m'avait-elle dit. Peut-être qu'elle avait raison finallement.

"Ne vous inquiéteez pas Mac, ce n'est rien de grave.... Ce n'est pas la première fois que je suis blessée..."
Ces mots résonnait dans ma tête comme un échos dans une montagne. C'est vrai que ce n'est pas la première fois qu'elle est blessé, et que ce ne sera non plus la dernière. Mais c'est différent maintenant. Mes sentiments ont changés et l'inquiétude est plus présent. Je me fais un sang d'encre, mais c'est parce que je tiens à elle. Même quand nous étions amis, je tenais à elle. Elle fait partit de ma famille. C'est avec elle que j'ai vécus mes moments ces dernières années. Nous avons vécus des événnements et en sommes sortit ensemble. J'ai toujours eu peur pour elle, mais maintenant c'est encore pire.

Pendant ces trois heures, j'ai pensé à Stella, mais plusieurs fois j'ai aussi pensé à Grand Zero, qui était presque dans une seule journée. J'en avait mal au coeur. J'avais hâte que ce soit finis. Ce son des moments comme ça que je voudrais oublier, mais pourtant je n'y arrive pas. C'est de la torture humaine, qui est tout à fait normal si on y pense. L'humain a des sentiments, et ne peu pas s'en débarasser.

Finallement une infirmière est venus me voir. Elle a dû me calmer une peu parce que j'était plutôt sur les nerf et tendu. Finallement elle m'a expliqué que Stella allait bien et qu'elle était en salle de réveille. Elle m'avait également expliqué qu'elle devait être réveillé à l'heure actuelle et que si ce n'était pas le cas, qu'elle ne devait pas tarder. Alors par la suite elle m'a donné son numéros de chambre en me précisant que je pouvait aller la voir. Je m'y suis rendu et j'ai doucement ouvert la porte qui était fermé. Je ne voulais pas la réveiller. Je me suis avancé et je me suis assis sur un des fauteuil, silencieux. J'ai prit sa main et je promenait mon pouce dessus de manière douce, tout en regardant Stella.

J'espérait qu'elle aille bien. Pour le moment, avec l'infirmière, c'était optimiste, mais je ne pouvais rien confirmer tant qu'elle n'était pas réveillé. Je murmurait quelques mots ici et là, pour que l'inconscient de Stella puisse savoir que c'est moi, pour ne pas l'inquieter ou la mettre mal à l'aise, au cas où elle croirait à un inconnu dans la chambre plutôt que moi.

-C'est moi.... Mac. Ne vous inquietez pas, je vais rester auprès de vous cette nuit... vous êtes en sécurité...

Excepté pour l'opération puisque Mac n'avais pas était autorisé à suivre dans la salle de bloc ses mots de réconfot m'avaient suivie partout et je devais avouer que ça m'avait bien aidé... Là encore à mon réveil ce fut lui que j'entendis :

-C'est moi.... Mac. Ne vous inquietez pas, je vais rester auprès de vous cette nuit... vous êtes en sécurité...

Je sentais qu'il me tenait la main. J'étais soulagée... J'avais l'air d'aller bien puisque je m'étais réveillée et lui était à mes côtés.

-Mac....

Je l'appelais pour lui monter que je venais de me réveiller. Je ne voulais plus qu'il s'inquiète. Doucement je papillonais des yeux et je le vis, un peu flou au début, sur le fauteuil assis penché vers moi. Ses légères caresses sur ma main était si douce. Elles provoquèrent un petit sourire sur mès lèvres.

-Merci...

Un souvenir me revint en mémoire ce qui augmenta un peu mon sourire : la fois où je l'avais appelé "Little Macman". Certes au CSi on ne pouvait pas sauver tout le monde, résoudre toutes les enquêtes mais lui m'avait sauvé la vie plusieus fois et c'était mon héros. Tout doucement je lui serrai la main puisque c'était la gauche qu'il me tenait. Avec un peu d'humour je lui dis :

-Vous voyez... Je vais bien...

En disant cela je voulais surtout dédramatiser la situation. Je me sentais coupable pour tout le souci qu'il avait dû se faire à cause du fait que je sois une tête brûlée. Je rajoutai alors le remerciant encore :

-Et c'est grâce à vous...

Enfin je vais bien... Physiquement. Intérieurement j'étais encore terrorisée... Non pas qu'il m'arrive quelque chose à l'immédiat mais un autre jour, ou que même l'autre essaie de se venger un jour. Les images de ce qui s'était passé étaient encore trop présentes à mon esprit et j'avais peur de fermer les yeux et de m'endormir à cause d'elle. J'avais peur de faire des cauchemars sur ce qui s'était passé ou même que ce soit pire que la réalité... Ca m'avait fait la même chose pour Frankie mais j'avais tenu à rentrer seule chez moi à la sortie de l'hôpital. Je ne voulais pas abuser de la gentillesse de Mac et je pensais que ça irait... Mais là je ne m'en sentais pas la force. Je ne voulais plus être seule, intérieurement j'avais les chocottes ce qui me fit encore pls peur car je trouvais que ça ne me ressemblait pas à moi Stella Bonasera : je m'étais toujours débrouillée seule, avais réussi à surmonter tant de choses et là je n'en étais pas capable.....

Comme pour me contredire des larmes coulèrent sur mes joues alors que je faisais un peu mon propre bilan psychologique. Quand je sentis une de ces perles d'eau salée sur ma lèvre supérieure je fermai les yeux pour arrêter ce flot de larmes et voulut me les essuyer mais je ne pouvais pas vraiment de la main droite et la gauche c'était Mac qui la tenait et je ne voulais pas le lâcher. J'avais besoin d'un contact physique avec lui aussi infime soit il. Ca m'aidait à me sentir qu'il était là et qu'il n'allait pas partir.

J'ai entendu sa voix. Sa douce et belle voix m'appeller. Sa m'a rassuré. J'étais content de l'entendre. Elle allait bien. Pour la première fois depuis l'aggression j'ai sourit. Je la regardais avec des yeux remplit de petits bonheurs, même à environs un jour de Grand Zero. Pour une fois, je n'ai rien perdu après un événement qui aurait pus coûter la vie à un de nous.

Elle ouvrait tranquillement les yeux. Je n'ai pas encore bougé de ma place et je serrais davantage sa main gauche. Par la suite elle m'a remercier. Remercier de l'avoir sauvé, protéger. Quoi que je n'ai pas fais ce que j'espérais avoir voulus faire.

-Non... j'aurais dû agir plus rapidement... vous auriez peut-être pas été blessé....

Je me sentait mal pour elle. J'aurais dû être à sa place dans ce lit à avoir mal au bras, et non elle... Et maintenant elle souffrait alors que moi je n'avais rien du tout. Elle souffrait physiquement et psychologiquement. J'aurais aimé que ce soit passé autrement, que le rendez-vous au restaurant ait lieu et qu'on ait passé une excellente soirée, mais ce n'ets pas arrivé. La soirée fut pleine de crainte et d'anxiété. Quoi que maintenant la soirée se passait très bien. Stella était réveillé et semblait aller mieux, et ça ma mit de bonne humeur et j'ai pus déstresser un peu.

En entendant ce que Stella m'avait dit, du fait que c'était grâce à moi si elle allait bien, j'ai sourit davantage. À ce moment là je me sentais un peu moin coupable. Elle avait toujours son humour qui me faisait tant plaisir et sourir, et ça me rassurais.

Elle a commencé alors à pleurer. Je la comprend un peu. Après ce qui s'est passé, elle doit être effrayé. J'en avais mal pour elle. Alors je me suis levé et je me suis assis près d'elle, en la regardant avec une petit sourir me voulant rassurant. Je voulais la revoir avec un grand sourir, de bonne humeur, avec toute la joie de vivre qu'elle a à l'habitude. Je veux l'entendre me taquiner et me raconter des blagues autant que des aecdotes qui me font toujours sourir. J'aime pas quand elle va mal, et j'ai hâte qu'elle aille encore mieux qu'en ce moment. J'ai essuyé une de ses larmes avec mon pouce, alors que mon autre main tenait toujours la sienne.

Je me suis approché d'elle. Je me suis penché vers son visage et je lui ai déposé un doux baiser sur le front, tout en caressant ses cheveux de ma main après avoir essuyé la larme. Je vais rester à ses côté ainsi toute la nuit. Je ne crois pas arriver à dormir de toutes manières avec ce qui va se passer dans bientôt demain... Je n'y arriverai pas, même si la fatigue y est, le sommeil n'y est pas. Mais ça va me permettre par contre d'avoir un oeil sur ma bien-aimée toute la nuit, et de pouvoir faire sûr qu'elle aille bien et qu'il n'y ait pas de complications.

Son sourire me fit chaud au coeur, un bien fou même. Je ne voulais plus qu'il est de la peine parce qu'il se faisait du souci. Je ne désirais qu'une chose en fait : son bonheur. Mais comme je m'en dioutais il culpabilisait.

-Mac vous n'avez rien à vous reprocher. Si j'ai été blessée c'est parce que j'ai agi sans réfléchir. Je n'étais pas en posotion de force et ce qui devait se passer si j'essayais de l'empêcher de...

De faire ce que je rêve de faire avec vous pensai je. J'avais même failli le dire mais heureusemetn je m'étais reprise. Je le désirais c'était normal puisque je l'aimais. Mais chaque chsoe en don temps.

-De me faire ce mal... Est arrivé...

Puis Mac se leva alors que je me mettai à pleurer. Je mordis la lèvre de peur qu'il ne parte mais non je n'avais aucune raison de m'inquiéter : il s'installait juste sur le lit avec moi. Par réflexe je me blottis contre lui. Il passa sa main sur ma joue pour essuyer mes larmes. Je frissonnais sous cette main si douce malgré le bout des doigts un peu rêches et ce dû au pincement des cordes de sa guitare basse qu'il pratiquait depuis longtemps.

Il embrasse mon front. Les larmes cessent de couler. Je savoure les sensations créées par le passage de sa main dans mes cheveux. Je le regarde alors avec tendresse et un sourire passe sur mes lèvres. Je dirais même qu'il s'y installe. Tout doucement je retire ma main gauche de la sienne et la pose sir sa joue. Non sans hésitation je rapproche mon visage du sien pour tendrement l'embrasser. Tant pis pour le restaurant mais bon nous étions ensemble et c'était tout ce qui comptait. puis je recule mon visage et je le contemple ; je me perds dans son regard. Ma main a glisé dans ses ses cheveux avant de descendre sur sa nuque avant de finlement revenir devant et elle s'arrêta sur son torse où je me ms à y faire des petits cercles. Je voulais lui dire que je l'aimais mais quelque chose m'en empêchat. Peutêtre le fait que je pensais que lui n'était pas prêt à me dire ces trois mots : pas la presque veille de Grand Zéro.

J'ai baissé la tête un moment, me sentant coupable d'être coupable. C'était stupide, mais réel. Pourtant, je me sentais encore un peu mal, mais je crois que c'est plus en raison de la peur que de la culpabilité. J'ai fais un signe de oui de la tête. J'ai compris, ce n'était pas de ma faute, et ni celle de Stella d'ailleurs. C'était la faute du voleur.

-Non... vous avez agi pour protéger votre vie, c'est un réaction normal... vous êtes humain...

La voyant se blottir contre moi, j'ai compris qu'elle avait besoin davantage de sécurité. Alors j'ai décidé de me placer plus confortablement pour qu'elle puisse dormir et prendre du repos. Je me suis adossé au lit où c'était légèrement relevé et ainsi Stella sera plus confortable pour dormir un peu. Si elle peut se reposer et prendre des forces, alors je me moque de la posture que je prend, qu'elle soit confortable ou non. Je ne veux que son bien.

Elle avait déposé sa main sur ma joue puis me faisait des petits cercles sur le torse, étant terriblement agréable. Quand à moi j'ai passé mon bras derrière son cou et l'a déposé sur le bord du lit, où s'était relevé. Je ne pouvais tout de même pas la déposer sur sa blessure à son bras droit. J'ai trop peur de lui faire mal, même si je le ferais délicatement.

J'ai presque oublié à quel point j'étais fatigué. J'avais pu oublier un peu Grand Zero. Ça avait été un grand soulagement. Ça ma fait un bien fou de ne plus penser à Claire, au attentats terroristes et à la cérémonie. Mais maintenant, c'est revenus dans mes pensées, mais c'était étrangement moins pire qu'à l'habitude. C'était la fatigue qui gagnait sur les souvenirs. Je me sentais totalement épuisé par la soirée. Et le plus bizarre, c'est que le sommeil semblait vouloir venir, pour la première fois depuis des jours. Comme si.... Stella m'apaisait, autant après ce moment terrifiant que sur les moments de 2001.... mes yeux semblait vouloir se fermer.

Stella dans mes bras... je ne pouvait pas rêver mieux. Je la regardais, de mes yeux qui réflaitaient la fatigue et souriais. J'étais en quelques sortes aux anges mainetant. C'était calme, il y avait pas trop de bruit. Et dans un hôpital, il est rare qu'il y ait quelqu'un qui vienne vous attaquer. Nous étions donc en sécurité, et ce sentiment etait présent avec Stella à mes côtés. Je sentais peu à peu le sommeil me gagner. Je tentais de rester éveillé, pour Stella, car je voulais pas m'endormir avant elle, si je parviens à m'emdormir évidemment. Mais je n'en pouvais plus. Ça faisait des jours que je n'avais pas dormis. Mes yeux se sont fermés tout seul et je suis tombé dans un demi-sommeil, à moitié conscient. Même endormis, je gardais un oeil sur celle que j'aimais. Ma tête s'est légèrement penché, et sous l'effet de la fatigue ma bouche s'est un peu ouverte pour laisser aller une respiration légèrement bruillante, prouvant mon épuisement extrême. Je suis tombé dans les bras de morphé sans même m'en rendre compte....

Je me blottis contre lui et fermai les yeux. Qu'est ce que j'étais bien ! Je n'avais pas dormi dans les bras d'un homme depuis... Stop Stella tu arrêtes de penser à ça. Oui je ne devais plus y penser : j'étais avec l"homme que j'aimais, j'allais pouvoir me reposer, sereine et passer une agréable nuit.

-Bonne nuit Mac..

J'en avais même oublié ce qui s'était passé peu auparavant et comment j'avais failli me faire v... si Mac n'avait pas été là. Peu à peu le sommeil venait et ma peur de cauchemarder avait diminué. Je levai les yeux vers lui sans pour autant bouger ma tête qui était calée sur son torse. Il a les yeux fermés. Un petit sourire se peignit sur mes lèvres. En ce tout début du 10 septembre le lieutenant Mac Taylor dormait. Je ne pouvais rêver mieux que devoir qu'il réussissait enfin à se reposer. Je fermai les yeux à mon tour et gagnait rapidement le pays des songes. Pour cette nuit je réussi à ne pas faire de cauchemard sur ce qui s'était passé au contraire j'avais plutôt eu tendance à rêver de l'homme avec qui je dormais...

***

Les rayons du soleil percèrent à travers les rideaux et je les sentis caresser doucement mon visage. J'avais chaud et j'étais bien. Je n'osais pas vraiment bouger comme je ne savais pas si oui ou non il dormait... Me réveiller avait un seul inconvénient je sentais de nouveau la douleur à mon bras même si je devais concéder qu'elle était beaucoup moins grandes qu'hier.

Tout doucement je tournais mon visage vers Mac et souris. Il était si.... Si beau. Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas vu comme cela. Il se reposait et semblait apaisé peut-être même était ce une once de bonheur qui transparaissait dans l'expression de son visage. Je ne pus alors m'empêcher de penser que ce serait Grand Zéro demain. Quoi qu'il en soit je comptais bien être là pour le soutenir même s'il était le seul à pouvoir accepter le fait que Claire avait quitté ce monde et que peut être son corps ne serait jamais retrouvé.

Durant toute ma nuit j'ai pu rêver à des rêves comme des cauchemards par si par là. Un moment je rêvais à rien, d'autres à la cérémonie de Grand Zero qui aura lieu demain, ou encore à Stella.... Je crois même avoir cauchemardé Stella, si je peux me permettre de dire ça comme ça... Un cauchemard qui m'a fais comprendre bien des choses....

J'avais rêvé à un cauchemard comme je faisais à l'habitude, c'est à dire moi devant les tours, Claire devant moi et un débris qui lui tombe dessus et qui la fait disparaître. Ce cauchemard m'a souvent gardé éveillé la nuit, après un horrible sursaut et une chaleur intense, sans compter le coeur qui battait la chamade dans ma poitrine.

Mais là c'était différent. On dirait que mes inquiétudes et mes préoccupations ont changés. J'ai eu le même cauchemard durant la nuit. Mais au lieu d'y voir Claire comme à l'habitude, c'est Stella qui avait prit sa place. J'ai tellement crié dans ce rêve.... j'ai pleuré, je me suis écroulé au sol. Je ne pouvais pas croire que ça m'arrivais pour une seconde fois avec quelqu'un d'autre que j'amais. Je me suis réveillé, mais j'ai pas sursauté. J'ai seulement ouvert brusquement les yeux et sentit mon coeur battre à toute allure.

J'ai regardé Stella qui dormait paisiblement, et le soulagement m'a rendu très heureux. Heureux de la savoir à côté de moi, heureux de savoir qu'elle va bien, heureux de savoir que je l'aime et qu'elle est toujour vivante. J'ai refermé les yeux et je suis rapidement tombé dans les bras de morphé.

Je me suis réveillé dans la matiné : pour une fois il faisait soleil. Je regardait à côté de moi et sourit. Stella était déjà éveillé. Je crois qu'elle ne m'a pas vu ouvrir les yeux. J'ai baissé un peu la tête et je lui ai déposé un baiser dans les cheveux. Je voulais lui demandé si elle avait bien dormis, mais ma bouche encore un peu pâteuse m'en empêchais. Je me suis cependant contenté de faire un baillement digne des grands concerts de Mozart...

Je sentis alors ses lèvres se poser sur mes cheveux frisés. Mais ce fut le grand bruit de son bâillement qui me fit relever les yeux vers lui. Je plantai mon regard dans le sien et souris. Peut-être était-ce dû à son sommeil mais il me semblait que ses cernes avaient légèrement diminuer. Dormir tout contre lui m'avait rendue un peu plus sûre de moi et dans un mouvement du furtif je l'embrassai à la comissure des lèvres. C'était ni vraiment sur la joue ni vraiment sur les lèvres... Un brin de légéreté...

Je voulais lui demander s'il était reposé mais je dus m'y reprendre à plusieurs fois pour ne pas le tutoyer. Ca venait plus naturellement depuis tout ce qui s'était passé la veille et le fait que j'ai passée la nuit blottie contre lui n'arrangeait rien.
Finalement j'elludais la question en l'appelant par son rang ce qui me faisait automatiquement le vouvoyer.

-Vous avez dormi comme une marmotte lieutenant Taylor....

Puis dans un sourire accompagné d'un clin d'oeil discret je rajoutai :

-Ca faisait plaisir à voir.

Il savait que je me faisais du souci pour lui : ça se voyait à toutes les petites attentions que le portais durant toutes ces années. Je savais donc qu'il comprendrait mon soulagement.

Elle m'a regardé avec ce petit sourir. Je croyais que j'allais bondir hors du lit en sautillant partout. J'adore ses sourirs. Elle dépose même un baiser sur le coin de mes lèvres. Ça m'a fait moi-même sourir. Ce petit geste affectueux me faisais rosir les joues. J'ai d'ailleurs répondu à son baiser, parce que pendant qu'elle déposait ses lèvres aux coins des miennes, je me suis légèrement tourné la tête pour l'embrasser sur la bouche. Oui, Mac Taylor s'est prit un petit plaisir de faire une petite blague qui en même temps n'en était pas une.

Mon sourir s'est agrandi lorsqu'elle m'a dit que j'avais dormi comme une marmotte. Ça m'avais agréablement fait beaucoup de bien. Je ne me suis pas senti reposé comme ça depuis plusieurs jours, même si je devrais dormir plus qu'une seule nuit pour reprendre le sommeil que j'ai perdu depuis toutes ces années. Je me disais que... comme elle voulait en quelque sorte me taquiner, alors j'allais moi aussi en profiter. J'étais dans une très bonne humeur, alors je voulais bien m'amuser un peu.

-Je pourrais vous dire la même chose lieutenant Bonasera.

Bon... peut-être comprendra-t-elle que je me suis réveillé en plein milieux de la nuit avec en tête qu'elle était morte, mais pour cette histoire, je m'en inquietais pas trop, puisqu'elle était là à côté de moi. Mais j'aime bien la taquiner. On taquine seulement ceux que l'on aime comme on dit, et dans ces cas si, il fallait le prendre dans ce sens. Ça lui avait fait plaisir de me voir dormir.

-Eh bien le lieutenant Taylor était un peu fatigué...

Je ne bougeais pas, je n'osais pas. Je ne voulais pas lui faire mal. Je pourrais rester longtemps dans cette position de toute manière.

Je frissonnai lorsque je sentis d'un coup ses lèvres sur les miennes. Il faut dire qu'il était tellement pudique.... Je ne m'y attendais pas vraiment. Il était si pudique.... Mon sourire ne put que s'agrandir après ce tendre baiser. Puis je me mis à rire et plaisantait :

-Qui vous dit que je ne vous ai pas veillé toute la nuit ?

Ensuite je redevins plus sérieuse. Je ne m'étais pas endormi à la seconde après lui et en le regardant s'endormir j'avais réfléchi. Hier j'avais hésité, refusé car je ne le sentais pas près. Aujourd'hui, ce matin 10 septembre, même la veille de Grand Zéro je voulais lui dire, pour qu'il sache...

-Je t'aime.

J'avais dû me racler la gorge avant de lui dire et c'est seulement après avoir trouvé ses yeux bleus que j'avais réussi à articuler quelque chose de correcte. Encore une fois le tutoiement était sortie tout seul.

-Je... Je voulais le dire... Au cas où... Même si... Même si je sais que je n'aurai peut être pas la même assurance en retour...

En disant cela je me sentis soulagée d'un grand poids. Je le regardai attendant avec une espèce de boule au ventre ce qu'il allait répondre. Pour le coup j'y étais allée avec mes tripes.

Je sourit après avoir entendu ce qu'elle m'avait dit au sujet d'avoir veillé toute la nuit. C'était impossible. Je me suis réveillé en plein milieux de la nuit et je voyais très bien et pouvais confirmer qu'elle dormait.

-Eh bien, qui vous dit que je ne dormais pas avec un oeil ouvert ?

Au moment ou elle m'a dit qu'elle m'aimait, j'ai eu une petite réaction de surprise. Ça faisait tellement longtemps qu'on me l'avait dit que ça faisait tout bizarre de l'entendre une nouvelle fois. Mon cerveau avait de la dificulté à assimiler l'information.

"Je t'aime..."
La dernière fois que j'ai entendu ça, c'était quand j'étais avec Peyton à l'époque. Juste quand je sortais du laboratoire innondé en raison de la tentative de vole de la cocaîne qu'il y avait eu et l'explosion... Elle m'avait soufflé un "je t'aime Mac..." à l'oreille. Puis je lui ai dit qu'on allait à Londre tous les deux. Elle semblait si heureuse que je vienne... Et plus j'y pense... plus je me dit que ça en avait pas valu la peine... puisqu'elle m'a quitté par lettre pour me dire qu'elle resterait là bas. "Je t'aime..." , c'est aussi la dernière chose qu'elle m'avait dit avant mon départ pour revenir à New York pour le travail...

Ces mots m'ont fait souffrir pendant plusieurs années. J'ai longtemps souhaité ne plus les entendre. Pourtant, je les entend encore aujourd'hui. Ça fait remuer beaucoup de souvenirs, plus que juste les événements du 11 septembre et Grand Zero qui va avoir lieu demain. Toute ma vie j'ai entendu ces mots. D'abord de la bouche de mes parents. J'ai perdu mon père il y a une dizaine ou quinzaine d'années en raison de son cancer du poumon. C'était mon héro. Ces dernières paroles à ma mère fut "dit à Mac que je l'aime et que je lui souhaite le poste à New York...". Ma mère.... je ne lui parle plus beaucoup depuis la mort de mon père. Je n'en suis pas capable, je n'y arrive pas. J'ai longtemps essayé de l'appeller et à maintes reprises. Sans succès, j'ai toujours finis par raccrocher avant qu'elle réponde....

Ensuite, c'est Claire qui me disait ces mots. Si doux à mes oreilles, j'avais réussi à passer au travers de la mort de mon père. Elle était encore vivante quand il est mort. Avant qu'elle parte pour le World Trade Center, elle m'avait dit qu'elle m'aimait. Elle m'avait embrassé, je m'en souviendrai toujours. Je m'était dit qu'elle reviendrait dans la soirée, qu'elle sera là quand je serai rentré, qu'elle me fera ce même magnifique petit sourir malicieux à mon arrivé... pourtant, elle n'était plus là. Elle n'était déjà plus de ce monde. C'était ses derniers mots "je t'aime" avant sa mort. Je ne savais plus quoi penser par la suite. Ces mots à mes oreilles, c'était une malédiction. À chaque fois que je l'entendais, qu'on me le disais, que je le ressentais.... la mort venait chercher ceux à qui contait le plus pour moi. Ils disparaissaient tous, ils me laissaient seul dans la souffrance, et moi je ne pouvais rien y faire.... je suis impuissant.

Et voilà où j'en suis aujourd'hui. Je ne voulais plus jamais entendre ces mots à mes oreilles, parce que les gens devenaient tous maudits, je leur donnaient une malédiction qui les tuait tous. Et pourtant, je l'entendait encore, de la bouche de Stella. Ça m'a rendait littéralement nerveux. J'avais peur de lui donner cette malédiction. Était-ce lorsque je l'entendais ou lorsque je le disais que je parvenais à tuer les gens? Je ne sais pas et je ne veux surtout pas le savoir. Je ne veux pas qu'il lui arrive malheur et j'ai peur que ce soit trop tard. Elle va mourir, voilà ce que j'ai en tête maintenant et qui tourne en boucle sans arrêt. Elle va mourir....

Je ne sais pas si j'ai la force de le lui dire en retour. J'ai la gorge qui me serre au point de croire que je ne parviendrai pas à dire une seul mot. Ces mots m'ont terrorisé à ce point? Pourtant c'est une marque d'affection, d'amour ! Je devrais en ressentir plutôt du plaisir de l'entendre, et être heureux, en le répétant pour la personne que j'aime plus que tout dans le monde entier ! Mais j'ai une boule dans la gorge. Elle m'empêche de sortir c'est trois petits mots qui lui ferait plaisir sans aucuns doutes. Trois mots si facile à dire, mais si difficile à la fois.

C'est comme le tutoiment. Elle m'a tutoyé sans difficultés. Moi, je n'y arrive pas. Comme si le fait que nous travaillions ensemble, et que nous étions des amis depuis plus de dix années m'empêchais de briser cette habitude, ce mot de politesse qui a été si longtemps été utilisé. Ce vouvoiement faisait pratiquement partit de ma vie, et le briser me faisait peur. J'avais peur de briser mes habitudes, car c'est ce qui me tiens encore debout aujourd'hui. Même si j'ai déjà chamboulé mes habitudes vu que Stella est maintenant ma petite-amie, je n'arrive pas à aller plus loin. J'ai besoin de temps. Sans ce précieux temps, si le temps est trop rapide, alors mon pillier risquerais de tomber, je dois y aller lentement pour tenter de garder une certaine stabilité. Je trouve que pour le moment, je me débrouille pas trop mal... j'espère que je parviendrai à tenir encore jusqu'à ma guérison de la douleur qui me torture depuis longtemps...

Elle tenait simplement à me le dire, qu'elle m'aimait. Elle tenait à ce que je le sache. Elle voulait que je sente qu'elle m'aimait et non le contraire, de peur peut-être que si je l'entendais pas, c'est qu'elle ne m'aimait pas. Mais dans son regard, je pouvais lire cette petite étincelle, brillante. Cette étincelle qui vous disait à quel point la personne vous apprécie, vous aime. Cette étincelle qui montre souvent à quel point la personne tiens à vous, s'inquiete pour vous et a peur pour vous quand il vous arrive quelque chose... Stella était amoureuse de moi, je le voyais dans son regard, je voyais tout l'amour qu'elle voulait me donner. Mais j'y lisais aussi une hésitation. Sans doute en raison de Grand Zero... elle ne veut pas brusquer les choses. Elle cherche à ne pas me faire souffrir? Je n'en sais rien. Ce sont des questions à laquelle il y a que très rarement des réponses et je n'ai pas les réponses à toutes ces questions.

Je suis tombé dans de profondes pensées. Je n'osais pas parler. J'avais peur de dire une connerie ou quelque chose que Stella aurait tout simplement pas compris. Je suis devenus hésitant. J'espère ne pas l'avoir blessé, ou vexé en ne lui disant pas que je l'aimais. Si elle lisait dans mon regard, si elle scruterait mes pensées, elle le saurait que je l'aime. Mais sinon, elle n'en saura rien du tout et j'ai peur justement qu'elle pense que je ne l'aime pas en raison de mon mutisme soudain....

"Stella..."
Pardonnez-moi Stella de ne pas vous dire que je vous aime, si je vous ai vexé, si je vous ai blessé... Pardonnez-moi de continuer à vous vouvoyez comme je le fais. Je sais que vous espérez obtenir un résultat, mais sachez qu'avec le temps ça viendra, il faut seulement que je m'habitue à ce nouveau train de vie qui ne fait que commencer pour nous deux. Laissez-moi le temps de digérer certains souvenirs qui n'ont pas encore réussi à passer et je pourrai vous faire découvrir ce qu'est la vie de famille. Laissez-moi me débarrasser de ces cauchemards et je pourrai vous faire rêver.... Laissez-moi vider cette tristesse pour que je puisse vous aimez comme un homme aura jamais aimé autant une femme auparavant. Pardonnez-moi si je tombe souvent dans mes pensés hors du boulot, ou que je ressens une vague de tristesse soudaine en raison d'un souvenir, un mauvais souvenir qui me traversera l'esprit à ce moment là. Pardonnez-moi d'être trop pudique et pas assez humain pour vivre les choses telle qu'elle sont, sans me sentir malheureux pendant des années entières.... Pardonnez-moi d'être simplement Mac Taylor...