Notre premier rendez-vous [SMACK, RP] -> part 2

Je m'attendais à ce silence. Je savais depuis le moment où j'avais pris la résolution de lui dire qu'il ne serait pas en mesure de me répondre. Alors pourquoi ça me faisais si mal ? Pourtant je le regardais et je lisais dans ces yeux ce qu'il n'arrivait pas à me dire. Je sentis des petits picotements dans mes yeux. Non Stella contrôle-toi ma grande... Sinon il va culpabiliser de ne pas être assez rapide pour finir son deuil et avancer avec toi, aller de l'avant. Et cela je ne le veux surtout pas. Je suis prête à l'attendre. Peut-être aurais-je dû me taire et ne rien dire ? Non même si les actes étaient là aussi pour le prouver il était important de le dire, de dire ces trois mots avec toute la sincérité dont on était capable.

J'avais tellement rêvé de ces changements dans notre relation. Je pense que c'est pour ça que j'allais plus vite. Lui n'avait même pas fait son deuil et avait essuyé la déconfiture 'Peyton' ce qui l'avait découragé de toute relation sérieuse avec une femme. Je ne savais pas quand il avait attrapé ce béguin pour moi mais il avait dû être le premier à s'empêcher de reconnaître que c'était bel et bien le cas. Il n'avait dû pensé que très récemment si ce n'est que deouis hier à un avenir avec moi. Il fallait que les choses se mettent place pour que ça marche. Tout cela je le savais alors pour quoi je me sentais meurtrie qu'il ne réponde rien. Oui d'acoord qu'il ne me réponde pas 'je t'aime' ou même 'je vous aime' car je ne m'attends pas non plus à ce qu'il arrête de me vouvoyer tout de suite.

Ce qui me faisait encore plus mal c'est qu'en le regardant je me sentais coupable. Oui je me doutais en regardant son visage soudainement si femé que ses pensées ne sont pas heureuses. Je suppose que ma phrase simple et poutant si chargée de sens a eu des échos dans ses souvenirs et notamment Claire dont il va commémorer la mort demain. Je me mordille la lçvre nerveusement. Je m'étais un peu décoller et l'observai : oui si là tout de suite il souffrait c'était ma faute.

Dire je t'aime à Mac m'avait fait une drôle sensation car la dernière fois que je l'avais fait c'était pour survivre. Je l'avais dit alors que je ne le pensais pas. Finalement deux larmes rebelles parmi celles qui m'étaient montées aux yeux coulèrent sur chacune de mes deux joues. Je sentais encore la main de Frankie me tirant en arrière par les cheveux me forçant à lui dire que je l'aimais et que j'aimais sa statue. J'en sentais presqu'encore la douleur tant le souvenir était présent à l'instant. Je saisis la sensation humide sur mes pommettes et compris aussitôt ce que c'était. D'un revers de manche je les essuyai avant qu'il ne les voit. Mais je supposai qu'il était trop tard.

-Pardon...

Rien que le fait de dire ce premier mot de ce que j'avais sur le coeur fit que d'autres perles d'eau salées roulèrent hors de mes yeux. Je fis tout pour qu'il ne les voit pas j'étais une femme forte, il ne fallait pas qu'il s'inquiéte. Je fis donc tout pour prendre sur moi avant de continuer :

-Excuse-moi de ne pas savoir t'attendre alors que je sais tout ce que tu as enduré dans la vie et que je sais que tu n'es pas prêt pour toutes ces choses dont je rêve.

Des baffes je méritais des baffes. Je l'avais encore tutoyé au lieu de le vouvoyer. Il fallait vraiment que je me reprenne, que je fasse quelque chose pour arrêter. C'était moins d'attendre qu'il puisse dire "tu" et non pls lui à se forcer à tutoyer alors qu'il ,'était pas prêt.

-Excusez moi... Je voulais dire vous..

J'avais tellement peur d'agir comme Peyton et de le perdre parce que... Parce que je n'étais pas capable de l'attendre. Pour avoir vu l'échec que fut Peyton dans sa vie j'avais rapidement compris que la potentielle amie du lieutenant Taylor soit vraiment patiente. Et moi ce n'était pas mon cas. Je n'étais mais alors pas patiente du tout ! Pourtant je devais faire un effort parce que je l'aimais. Pourtant la dernière fois j'avais mis un frein, un énorme frein : j'avais tout fait pour ne pas que Drew entre trop dans ma vie privée. Mais heureusement ça n'était pas arriver.

La chose qui me faisait le plus peur et mal c'était l'idée qu'il puisse partir ou que je puisse partir avant que lui ne m'ai dit 'je t'aime", que l'on ait emménagé ensemble, fondé un foyer, eu des enfants. ... C'ést cela qui expliqait mon impatience ; les risquees du métier comme on dit dans notre jargon ainsi que dans l'armée pour désigner une personne morte dans l'exercice de ses fonctions. Je repensai alors à Jess et les larmes se remirent à couler. Elle et DOn n'avait pas pu profiter de la vie... Ils étaient ensemble depuis si peu de temps qu'il a fallu que Jess parte. Elle était aussi mon amie et elle manquait. Elle m'avait tant aidée sur l'affaire du grec... Nos liens s'étaient vraiment resserrés. Et quasimment au lendemain de notre retour en Grèce il y avait cette affaire. Mon coeur se nouea. J'entendais encore Mac prononcer son discours, je m'entendais encore faire son éloge... "Jessica Angell was one of those real person..." De nouveau je me reblottid contre Mac... J'avais si peur de le perdre en fait... Qu'un jour Don m'appelle ou même que lors d'une interbention je le vois s'écrouler à côté de moi. Je ne voulais pas un jour me retrouver à la morgue pour identifier son corps ou quoi que ce soit de ce genre.

-J'ai si peur...

J'avais murmuré ces trois mots. Il fallait qu'il comprenne. Je ne voulait pas qu'il se sente responsable de mon désarroi et de ma peine. Ce n'était la faute ni de l'un ni de l'autre la situation dans laquelle nous étions. Il avait souffert, avait besoin de temps mais d'un jour à l'autre tout pouvait s'arrêter... Comme hier soir... Je déglutis difficilement en repensant aux événements de le veille au soir. Les larmes ne s'arrêtaient plus de couler maintenant. J'avais perdu tout contrôle laissant ma sensibilité s'exprimer complètement ce qui ne m'arrivait pas souvent car je ne voulais jamais abaisser mes défenses tout comme depuis Frankie je ne laissai plus aucun homme entrer chez moi.Mais avec Mac c'était différent. Même avant qu'il devienne mon petit ami j'arrivais toujours à lui confier mes doutes, mes peines. Mac Taylor, avec ses défauts et ses qualités était l'homme que j'aimais et je lui aurais confié ma vie.

Mes pensées se sont tranquillement évaporé. Come un nuage qui disparait dans l'air, qui se disperce tranquillement et qu'on finis par ne plus voir. Stella venait de me parler. Stella venait de me dire pardon, alors que ce n'était aucunement de sa faute. Ce n'était pas de sa faute du tout. Mes souffrances ne sont que le résultat de plusieurs événement en chaîne.

Mon silence l'a peut-être vexé. Je me sens mal. J'aurais du dire quelque chose, alors que je me suis abstenu de dire quelques chose. Mais alors que je e disais tout ça, j'ai remarqué qu'elle pleurait. Je l'ai blessé. Le sentiment que j'ai ressentis à ce moment là ne pouvait pas être décrit. C''était horrible. Je détestais cette sensation.

-Vous n'avez pas à vous pardonnez....

Puis elle s'excuse de ne pas arriver à m'attendre. Elle croit que je ne suis pas prêt pour une nouvelle relation. C'est normal, vu que j'ai vécus des séparations assez difficile : le fait que je soit devenus veuf et aussi quand Peyton m'a quitté et ce par lettre.... Ce ne sont certainnement pas des séparation forcément douce...

Elle s'est excusé de ne pas m'avoir vouvoyé? Cette fois-ci, je me suis sentis en quelque sorte blessé. Le tutoiement de sa part était en quelques sortes un passage à l'étape supérieur dans notre nouvelle relation, et le vouvoiement nous fait que reculer. Cette fois là, j'ai sentis un pincement au coeur. Je ne savais même plus comment agir, sauf pour m'expliquer.

-Stella... Vous pouvez me tutoyez vous savez... et... et je vous assure que je suis prêt..... C'est juste que... c'est tout nouveau pour moi.... Ça fait plusieurs années que je n'ai pas vécus de relations... j'ai besoin d'un peu de temps.... Je fais de mon mieux.... c'est sûr que je vais avoir des souvenirs qui vont me revenir de temps en temps.... c'est moi qui s'excuse de ne pas arriver à être la personne que vous rêvez que je sois....

Elle s'est blottit contre moi. D'abord surpris parce que je m'y attendais pas, ça a finis par m'apaiser de l'avoir près de moi ainsi. Je l'enlaca sans lui faire mal pour la rassurer, je ne voulais pas la voir souffrir.

-N'ayez pas peur...... je suis là vous savez....

-Ce n'est pas tant d'être prêt... J'ai compris que.... Tu l'étais... Mais il y a tant de choses que je désires pourlesquelles c'est trop tôt... Alors oui pardon si je te presse parce que je suis si impatiente...

Je passai alors une main sur sa joue.

-Mac, je t'aime comme tu es et je ne te changerais pourrien au monde... Avec tes défauts et tes qualités... Ce n'est pas ça le problème...

Le problème c'est que je fantasmais sur lui depuis si longtemps... Mon inconscient devait être frustré de ne pas pouvoir avoir ce que je désirais au plus profond de mon être totu de suite. Mais je savas que ce n'était pas plus mal d'attendre. Il n'y aurait que d'autant plus de plaisir.

-J'ai si peur de te perdre...Que l'on te prenne alors que tu commences tout juste à farie mon bonheur...

Je me blottis contre lui et m'abandonnai à ses bras comme il m'enlaçait. Il était si rassurant que j'arrêtais de pleurer.
La porte s'ouvrit sur mon médecin. Je crus le voir soourire en nous voyant tous les deux dans le lit enlacés.

-Mademoiselle Bonasera., j'ai une bonne nouvelle, vous pouvez sortir dès que bon vous semble à trois confitions : vous ne restez pas seule chez vous, vous rapportez ce formulaire et vous suivez à la lettre les instructions pour le congé de travail; Bon rétablissment.

Il soruit et sortit nous laissant de nouveau seul.

-Stella, si il y a une chose que j'ai appris durant toutes ces années, c'est qu'il faut s'adapter aux nouvelles situations. Si vous voulez que ça aille plus vite... alors je peux faire une effort pour m'adapter. Je tenterai de changer au moin un peu...

J'ai senti sa main sur ma joue. J'ai eu quelques petits frissons.

Encore ces mots. Encore ces trois mots qui résonnent à mes oreilles. Je commence sérieusement à avoir peur. Tout à coup qu'il lui arrive quelque chose de similaire que ce qui est arrivé à Claire et qu'elle ne s'en ressort pas vivante?

Je crois que j'ai besoin de lui parler. De lui dire le pourquoi de mon mutisme soudain, pour aléger le poid de ma peur qui me ronge l'esprit et le coeur. Je crois que j'ai besoin de lui avouer à quel point la relation me faisait peur en quelques sortes. J'ai besoin de soutien.

-Je... j'ai tout aussi peur.... Quand j'entend quelqu'un me dire qu'il m'aime...... j'ai l'impression de leur jeter un mauvais sort vous comprenez.......

Je déglutis difficilement. J'ai fermé les yeux pendant quelques secondes et je suis devenu silencieux. Je ne savais pas comment le lui dire, sans que ça la fâche ou la blesse plus qu'elle ne l'est déjà.

-...À chaque fois que je l'ai entendu... la personne qui me l'a di s'est fait tué pour une quelconqe raison.... cancer.... attentats.... Et... et depuis ces moments là, j'ai peur de l'entendre, parce que je ne veux pas perdre les gens que j'aime....

C'est sortit. Enfin... j'ai un poid de moins sur les épaules. Je me suis mordu la lèvre inférieur pendant que Stella se blotissait dans mes bras et que je l'enlacais. Je me suis pas rendu compte que je la serrais un peu plus fort dans mes bras. Cette révélation me faisais faire des gestes un peu plus anxieux, et les souvenirs de la journée d'hier n'aidait en rien la dedans.

Le médecin est entré, nous a dit ce qu'il avait à nous dire. Je l'ai remercié avant qu'il sorte puis il est partit. D'un sens, j'étais content qu'il soit venu, et de l'autre, j'avais hâte qu'il parte, parce que je préférais être seul avec Stella. J'ai perdu une certaine confiance face aux autres pour le moment. Ça risque de se répercuter dans mon travail, mais je vais parvenir à m'adapter et à reprendre le petit train normal.

Mes doigts traçaient de légères formes sur son torse effleurant à peine son corps.

-Mais je veux attendre.C'est juste que je suis désolée d'avoir du mal à le faire.

Je lui souris timidement. Puis il commença à parler. J'ouvris grand mes oreilles et l'écoutai jusqu'au bout sans l'interrompre. Lui aussi avait peur de me perdre, c'était donc ça. Sauf que lui ça faisait l'effet inverse, ça le bloquait.

-Ne t'inquiète pas pour moi, je ne suis pas en sucre et je ne compte pas de laisser. Je ferai toujours tout pour rester avec toi. Tu es ce que j'ai de plus important.

Il me serrait de plus en plus contre lui ce qui me fit encore plus ressentir sa peur de me perdre. Je déposai un baiser au coin de ses lèvres ne sachant pas trop comment faire pour le rassurer.

Nous remerciâmes tous deux le médecin puis une heure au moins dut s'écouler durant laquelle nous ne bougeâmes pas profitant de la présence de l'autre. Puis je me décidai à me lever et à préparer mes quelques affaires. Puis peu après nous quittâmes l'hôpital main dans la main, prêts à prendre un peu de repos.

The End........ Suite : Ground Zero